Ce travail de recherche a pour objectif principal d’évaluer l’efficacité de la thérapie brève en fonction du motif de consultation.

Nous avons analysé 110 protocoles complétés, et nos résultats mettent en évidence que les patients se montrent en grande majorité satisfaits de la thérapie brève, quel que soit leur motif de consultation (souffrance relationnelle, liée à une pathologie ou encore liée au contexte professionnel ou scolaire) et qu’elle soit mise en place dans l’intérêt d’un enfant ou d’un adulte. Elle évalue les effets à moyen terme (3 mois) de la thérapie brève en distinguant les thérapies mises en place dans l’intérêt d’un adulte ou d’un enfant et tenant compte du motif de consultation (souffrance relationnelle, liée à une pathologie ou encore liée au contexte professionnel ou scolaire).

Dans notre échantillon, 66,7 % des personnes se disent très satisfaites de la thérapie. Au total, 3,7 % ne sont pas satisfaites et 9,6 % n’ont pas d’avis. Les patients ont rapporté qu’ils estiment que leur difficulté est significativement moindre 3 mois après la fin de la thérapie, en comparaison à juste après la fin de la thérapie. Il existe des corrélations significatives et positives entre le degré de satisfaction concernant la thérapie et les quatre aspects relationnels que nous avons mesurés.

Les résultats que nous avons obtenus postulent que les patients se montrent en grande majorité satisfaits de la thérapie brève, quels que soient leur motif de consultation (souffrance relationnelle, liée à une pathologie ou encore liée au contexte professionnel ou scolaire) ou la personne pour qui la thérapie est mise en place (enfant ou adulte). Le changement engendré par la thérapie brève se maintient dans le temps (après 3 mois), et il continue de se produire dans le temps au point que le problème est décrit par les patients comme significativement moindre 3 mois après la fin de la thérapie, en comparaison à juste après la fin de la thérapie. Enfin, les aspects relationnels de la thérapie que nous avons évalués jouent un rôle majeur dans le résultat de la thérapie et ce, pour tous les patients quels que soient les motifs de consultation ou la personne pour qui la thérapie est mise en place. En effet, plus les aspects relationnels sont positifs et plus le patient continue d’appliquer les conseils donnés par le thérapeute, revient consulter en cas de besoin ou encore diminue le nombre de rechutes.

La thérapie brève et stratégique s’avère efficace à court et moyen terme, et ce, peu importe le motif de consultation. Les aspects relationnels jouent un rôle majeur dans l’efficacité de la thérapie brève et stratégique.

The main objective of this research is to evaluate the effectiveness of brief therapy according to the reason for consultation.

We analyzed 110 completed protocols and our results show that the vast majority of patients are satisfied with brief therapy, regardless of the reason for their consultation (relational suffering, pathology-related suffering, or suffering related to a professional or school context) and regardless of whether it is implemented for the benefit of a child or an adult. We evaluate the medium-term effects (three months) of the brief therapy by distinguishing between therapies implemented in the interest of an adult or a child and taking into account the reason for consultation (relational suffering, linked to a pathology, or linked to a professional or school context).

In our sample, 66.7% of the people reported they were very satisfied with the therapy. In total, 3.7% were not satisfied and 9.6% had no opinion. Patients reported that they felt that their difficulty was significantly less three months after the end of therapy, compared to their level of difficulty at the moment of the therapy's completion. There were significant and positive correlations between satisfaction with therapy and the four relational aspects we measured.

The results we obtained postulate that the vast majority of patients are satisfied with brief therapy, regardless of the reason for their consultation (relational suffering, pathological suffering, or suffering related to a professional or school context) or the person for whom the therapy is implemented (child or adult). The change generated by brief therapy is maintained over time (after three months), and grows over time, to the point that the problem is described by the patients as significantly more manageable three months after the end of the therapy, compared to the moment of the therapy's completion. Finally, the relational aspects of therapy that we assessed play a major role in the outcome of therapy for all patients, regardless of the reasons for consultation or the person for whom therapy is implemented. Indeed, the more positive the relational aspects are, the more the patient continues to apply the advice given by the therapist, comes back to consult when needed, or decreases the number of relapses.

Brief and strategic therapy is effective in the short and medium term, regardless of the reason for consultation. Relational aspects play a major role in the effectiveness of BST.