Tuberculose ganglionnaire cervicale - 14/11/22
Résumé |
La tuberculose demeure un problème de santé publique mondial. La localisation extrapulmonaire est en augmentation continue. La tuberculose ganglionnaire, dont la localisation cervicale, est la forme la plus fréquente. Le Mycobacterium tuberculosis en est la cause habituelle. Les ganglions lymphatiques atteints sont le plus souvent unilatéraux, indolores, mobiles, et peuvent évoluer vers la fistulisation spontanée à la peau. L'échographie cervicale est l'examen à demander en première intention devant la découverte d'une tuméfaction cervicale, permettant d'orienter le diagnostic. Un syndrome inflammatoire biologique modéré associé à une intradermoréaction à la tuberculine positive conforte le diagnostic, dont la confirmation repose sur une preuve microbiologique ou, à défaut, anatomopathologique. La cytoponction ganglionnaire à l'aiguille fine, une procédure simple, facile et peu invasive, pourrait remplacer la biopsie ganglionnaire pour la confirmation du diagnostic. La prise en charge thérapeutique est principalement fondée sur le traitement antituberculeux, prescrit pendant six mois, associée à un traitement chirurgical dans certaines situations. Une surveillance ultérieure est poursuivie même après l'arrêt du traitement. La prévention repose essentiellement sur le traitement de la tuberculose latente, la pasteurisation et la stérilisation du lait, et le contrôle régulier au cours des activités professionnelles à risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Tuberculose, Adénopathie cervicale, Mycobacterium tuberculosis, Antituberculeux, Cytoponction
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