Pathologies non clonales associées aux immunoglobulines G, A et M circulantes - 30/11/22


Résumé |
L'exploration conventionnelle des Ig circulantes repose sur l'électrophorèse des protéines en milieu gélifié ou liquide et sur la mesure de la concentration des classes et sous-classes d'Ig par immunoturbidimétrie ou immunonéphélométrie qui sont des actes couramment prescrits et réalisés. Les résultats de ces analyses biologiques sont susceptibles de refléter une très grande diversité de pathologies qui peuvent être classées en fonction du type de synthèse (polyclonale, oligoclonale ou monoclonale) et de la concentration de l'Ig concernée. C'est ainsi que l'on peut individualiser au sein des pathologies non clonales des Ig et en fonction des anomalies décelées, les hypo- et hypergammaglobulinémies sélectives ou globales. Il convient alors, par des examens appropriés, de rattacher toutes ces anomalies à une étiologie précise : déficits immunitaires, hépatopathies alcooliques, auto-immunes ou métaboliques, maladies infectieuses aiguës ou chroniques. À côté de ces pathologies associées à des modifications visualisables et mesurables des Ig en routine de laboratoire, il en existe d'autres, dont quelques exemples sont donnés, où la structure glucidique de ces Ig est altérée : polyarthrite rhumatoïde, néphropathie à IgA. La quantification sérique de ces biomarqueurs immunoglobuliniques nécessite de recourir à des méthodes et techniques très spécialisées, reposant notamment sur la chromatographie liquide à haute performance et la spectrométrie de masse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Hypogammaglobulinémie, Déficits immunitaires, Hypergammaglobulinémie, Gammapathies polyclonales, Maladie à IgG4
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