La balnéothérapie dans le traitement des kératodermies palmoplantaires : étude prospective - 01/12/22
Résumé |
Introduction |
La kératodermie palmoplantaire (KPP) est définie par un épaississement cutané des paumes de des plantes. La balnéopuvathérapie est une technique de photo chimiothérapie consistant en l’immersion dans un bain contenant du psoralène topique dilué suivie d’une irradiation par UVA. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’efficacité de la balnéopuvathérapie dans les KPP ayant résisté au traitement local bien conduit.
Matériel et méthodes |
Cette étude prospective a inclus les KPP résistant au traitement pendant sur une durée de 7 ans au sein de notre service de dermatologie.
Résultats |
Soixante-sept patients ont été colligés. L’âge moyen était de 45 ans avec des extrêmes de 5 ans et 79 ans. Le diagnostic retenu était une KPP acquise chez tous les malades. La biopsie cutanée a été réalisée chez 60 patients. La cause la plus fréquente était le psoriasis ; 50 patients ont répondu au traitement avec un blanchiment total au bout de 30 séances.
Discussion |
La moyenne d’âge des patients étaient de 45 ans, ce qui rejoint la série de Bretterklieber et al. qui est de 48 ans. La dose initiale utilisée dans notre série était 0,3J pour les phototypes III, puis 0,1 chaque séance. Dans la littérature, différents protocoles ont été utilisés allant de 0,2 à 0,5J/m2 avec bonne amélioration. La KPP psoriasique est la cause prédominante dans notre série; ceci ne concorde pas avec études de la littérature où la cause prédominante était l’eczéma hyperkératosique. L’efficacité de la balnéothérapie était notée chez 50 patients, ce qui est significatif. Cette efficacité est également rapportée dans plusieurs séries même à des faibles doses irradiations UVA comme celles utilisées dans la série de Delrosso et al. La balnéopuvathérapie constitue une approche thérapeutique intéressante qui permettrait de traiter des patients ayant des contre-indications à la prise de méthoxalène par voie orale. Elle permettrait, en outre, de maintenir un traitement en période estivale, au vu du faible risque de photo toxicité.
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Vol 2 - N° 8S1
P. A308 - novembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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