Intrathecal baclofen normalizes motor strategy for squatting in familial spastic paraplegia: a case study - 16/09/23
Normalisation de la stratégie motrice pour s'accroupir chez le patient paraplégique sous baclofène intrathecal. Étude d'un cas
Summary |
We aimed to assess whether intrathecal baclofen could alter the motor strategy for squatting of a patient with pure familial spastic paraplegia. Before baclofen injection and two, four and six hours after it, the patient was evaluated as follows: self-report of walking stiffness and movement initiation; muscle tone with the Ashworth scale; and kinematic and electromyographic analysis of the squatting movement using the opto-electronic ELITE system. The patient's subjective improvement and decrease in muscle tone were dramatic after baclofen injection. Kinematic analysis of squatting showed gradual improvement. Before the injection, the movement was performed with loss of trunk verticality, backward shift of the hip, multiphasic ascending phase of the knee angular velocity and dynamic ankle stiffening. After baclofen injection, the movement was made with vertical translation of body segments and monophasic ascending phase of the knee angular velocity. The effect was maximal six hours after the injection. Electromyographic activities showed a non-specific co-contraction pattern before the injection, and a reciprocal pattern two hours after it. Moreover, a physiological anticipatory deactivation of the hamstring muscles appeared two hours after the injection. In this study of a single patient with familial spastic paraplegia, intrathecal baclofen has facilitated the emergence of normal, supraspinally determined movement patterns.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Cette étude a pour but de déterminer si l'injection intrathécale de baclofène peut entraîner une modification de la stratégie motrice utilisée par un patient atteint de paraplégie spastique familiale pure pour s'accroupir. Le patient a été évalué de la manière suivante avant l'injection, ainsi que deux, quatre et six heures après celle-ci: évaluation personnelle de la raideur à la marche et de la difficulté à initier le mouvement, évaluation du tonus musculaire suivant l'échelle d'Ashworth et analyse cinématique et électromyographique du mouvement d'accroupissement à l'aide du système optoélectronique ELITE. L'amélioration subjective rapportée par le patient et la diminution du tonus musculaire étaient marquées après l'injection de baclofène. L'analyse cinématique de l'accroupissement a démontré une amélioration progressive. Avant l'injection, le mouvement était réalisé avec une perte de la verticalité du tronc, un déplacement postérieur de la hanche, une phase ascendante multiphasique de la vitesse angulaire du genou et une rigidification dynamique de la cheville. Après l'injection, le mouvement était réalisé avec une translation verticale des segments du corps et une phase ascendante monophasique de la vitesse angulaire du genou. Les effets étaient maximaux six heures après l'injection. Les activités électromyographiques montraient une cocontraction non spécifique avant l'injection et une inhibition réciproque deux heures après celle-ci. De plus, une désactivation anticipative des muscles ischiojambiers apparaissait deux heures après l'injection. Dans cette étude d'un patient unique atteint de paraplégie spastique familiale, le baclofène a donc favorisé l'émergence d'une organisation normale du mouvement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keyword : baclofen, electromyography, familial spastic paraplegia, kinematics, motor control, posture
Mots-clés : baclofène, électromyographie, paraplégie spastique familiale, cinématique, contrôle moteur, posture
Vol 30 - N° 1
P. 43-48 - février 2000 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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