Comment diagnostique-t-on un hypogonadisme ? - 17/01/24
How to diagnose hypogonadism?

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Résumé |
Introduction |
La Société francophone de médecine sexuelle (SFMS) et le Comité d’andrologie et de médecine sexuelle (CAMS) de l’Association française d’urologie (AFU) ont récemment publié des recommandations pour la prise en charge du déficit en testostérone (DT), situation clinique fréquente, mais encore sous-diagnostiquée. Dans cet article de revue, nous revenons sur le diagnostic d’hypogonadisme.
Méthodes |
Revue systématique de la littérature sur la période 2000–2022.
Résultats |
Le déficit en testostérone (DT) se définit comme l’association de signes et symptômes cliniques évocateurs de DT à une diminution de la testostéronémie ou de l’activité des androgènes sériques. Le diagnostic nécessite une T inférieure aux valeurs de référence de l’homme jeune sur 2 dosages successifs. Les troubles sexuels sont souvent au premier plan, et concernent l’ensemble de la fonction sexuelle masculine (désir, excitation, plaisir et orgasme). Les symptômes les plus évocateurs sont : baisse du désir sexuel, disparition des érections nocturnes, fatigue, perte de la force musculaire. Sont également fréquemment retrouvés : surpoids, humeur dépressive, anxiété, irritabilité et mal-être. Le DT est plus fréquent en cas de maladies métaboliques, cardiovasculaires, chroniques, d’antécédents andrologiques, et de traitements corticoïdes, opioïdes, antipsychotiques, anticonvulsivants, antirétroviraux, ou du cancer. La SHBG étant fréquemment anormale, il est recommandé de préférer le dosage des T libre ou biodisponible, plutôt que la T totale.
Conclusion |
Le DT est souvent sous-diagnostiqué, même chez les patients ayant des symptômes évocateurs. Il est important de l’évoquer, notamment chez un patient ayant une baisse du désir sexuel et/ou des difficultés érectiles et/ou une asthénie prolongée inexpliquée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The Société francophone de médecine sexuelle (SFMS) and the Comité d’andrologie et de médecine sexuelle (CAMS) of the Association française d’urologie (AFU) recently published recommendations for the management of testosterone deficiency (TD), a common but under-diagnosed clinical condition. In this review article, we take a look at the assessment of TD.
Methods |
Systematic review of the literature on the period 2000–2023.
Results |
Testosterone deficiency (TD) is defined as the association of clinical signs and symptoms suggestive of TD with a decrease in serum testosterone or androgen activity. Diagnosis requires a T level below the reference values for young men on 2 successive assays. Sexual problems are often at the forefront, affecting the entire male sexual function (desire, arousal, pleasure and orgasm). The most suggestive symptoms are reduced sexual desire, loss of nocturnal erections, fatigue and loss of muscle strength. Other common symptoms include obesity, depressed mood, anxiety, irritability and malaise. DT is more common in patients with metabolic, cardiovascular or chronic diseases, a history of andrology, and treatment with corticosteroids, opioids, antipsychotics, anticonvulsants, antiretrovirals or cancer. As SHBG is frequently abnormal, it is recommended that free or bioavailable T should be measured rather than total T.
Conclusion |
DT is often under-diagnosed, even in patients with suggestive symptoms. It is important to raise the possibility, particularly in patients with reduced sexual desire and/or erectile difficulties and/or unexplained prolonged asthenia.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Déficit en testostérone, Désir sexuel, Dysfonction érectile
Keywords : Testosterone deficiency, Sexual desire, Erectile dysfunction
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