Face à la multiplicité des examens d'imagerie médicale, le praticien peut parfois hésiter sur le choix de la technique d'imagerie qui sera la plus à même de compléter son examen clinique. Le plus souvent ionisante, l'imagerie dentomaxillaire va permettre au praticien de confirmer ou d'infirmer un diagnostic, de découvrir une pathologie fortuitement, de planifier un acte ou un plan de traitement, de valider la bonne réalisation d'un acte et/ou de mettre en place un suivi thérapeutique. Il est nécessaire de confronter l'information utile recherchée et les conséquences pour le patient. Depuis cinquante ans, le corps médical est conscient qu'il est indispensable de diminuer, autant qu'il est raisonnablement possible, la dose d'irradiation reçue par le patient. Les évolutions des outils vont dans ce sens, avec des doses émises de plus en plus faibles, notamment en tomographie volumique à faisceau conique, des capteurs de plus en plus performants et une formation continue des praticiens. Chaque domaine de l'odontologie présente ses spécificités, et cela va orienter le choix du praticien sur le type d'imagerie à effectuer en fonction du patient, de la zone à investiguer, de la précision de l'information requise et de la possibilité de réalisation de l'acte. Des recommandations nationales et internationales sont régulièrement publiées sur les indications et les procédures des examens d'imagerie. Néanmoins, les évolutions techniques étant si rapides, le praticien devra compter sur son socle de connaissances fondamentales ainsi que sur celles des outils à sa disposition, pour choisir l'imagerie dentomaxillaire la plus appropriée à la situation avec son patient.