Persistance d’un endormissement en sommeil paradoxal nocturne dans la narcolepsie de Type 1 - 28/02/24
Résumé |
Objectif |
Évaluer la persistance d’un endormissement en sommeil paradoxal (SP) nocturne (nSOREMP) dans la narcolepsie de type 1 (NT1), rechercher ses déterminants, et étudier la distribution de la latence du SP nocturne.
Méthodes |
Deux polysomnographies (PSG) suivies de tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) ont été réalisées en condition non traitée chez 108 patients NT1 (53 % H). L’âge moyen à la V1 était 31,7±15,4 ans, à la V2 34,8±16,7 ans.
Résultats |
Trente-cinq patients ont eu deux PSG deux nuits consécutives, pour les autres le délai entre les PSG était de 42,3 mois (0,2 ; 276,2). Vingt-cinq patients (23,1 %) n’avaient de nSOREMP à aucune des PSG, 41 (38,0 %) en avaient à une seule, et 42 (38,9 %) aux deux. Un nSOREMP était associé à un âge plus jeune (39,2±17,3 vs 32,4±14,8 vs 26,6±12,9 ans dans les 3 groupes respectivement à la V1, p=0,008), à une latence d’endormissement plus rapide à la PSG (p=0,03) et aux TILE (7,0±3,5 vs 5,7±4,1 vs 4,5±3,6min, p=0,04), et à plus de SOREMP aux TILE (3,2±1,4 ; 3,5±1,2 ; 4,1±1,1, p=0,03). Le délai entre les PSG n’était pas associé à la persistance du nSOREMP. La distribution de la latence du SP sur les deux PSG était bimodale, avec un pic entre 0 et 10min, et un 2e pic entre 40 et 120min, et similaire quel que soit le délai entre les PSG.
Conclusion |
Un nSOREMP dans la NT1 est retrouvé au moins une fois chez 77 % des patients quand deux PSG sont réalisées, persistant dans 39 % des cas, et associé à un âge jeune, à plus de SOREMP aux TILE, et à une latence d’endormissement plus rapide à la PSG et aux TILE, suggérant une sévérité plus importante de la maladie.
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Vol 21 - N° 1
P. 17 - mars 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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