Prospective study of the epidemiology of urinary tract infections at short term and mid-term after initiation of intermittent self-catheterisation - 08/04/24
Etude prospective de l’épidémiologie des infections urinaires à court et moyen terme après initiation des autosondages
, P. Roulette, T. Brierre, E. Castel Lacanal, M. Soulié, X. GaméCet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Abstract |
Introduction: Self-catheterisation (CIsC) is the gold standard treatment for bladder emptying disorders. A frequent complaint of patients undergoing CIsC is urinary tract infection (UTI). However, the epidemiology of UTIs remains poorly documented, particularly in the urological population. The aim of our study was to establish the epidemiology of infectious complications of CIsC.
Method: A prospective, descriptive cohort study was carried out on a population educated in CIsC in a urology outpatient department of a university hospital.
Results: From January 1, 2019 to November 15, 2020, 411 patients completed a CIsC education session. Sixty patients could be included and integrated for analysis. The mean age was 58.6 ± 16.3 years. 68% of patients had a neurological pathology. The most common bacteria found was Escherichia coli. The incidence of total UTIs within the first 6 weeks was 18%. After a mean follow-up of 15 ± 6.5 months, the median number of UTIs was 0 [0;4]. The mean interval between two infectious episodes was 9 +/- 6.7 months. Only one patient met the criteria for recurrent UTI. Febrile UTIs affected 7% of patients.
Conclusion: Self-catheterisation has a low infectious morbidity, occurring mainly in the first few weeks after its introduction.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction : Les autosondages (ATS) constituent le traitement de référence des troubles de la vidange vésicale. La principale plainte des patients réalisant l’ATS est l’infection urinaire (IU). Son épidémiologie reste toutefois à ce jour mal étayée en population urologique tout venant. Le but de notre étude était d’établir l’épidémiologie des complications infectieuses des ATS.
Méthode : Une étude de cohorte prospective et descriptive a été menée sur une population éduquée aux ATS dans un service d’hospitalisation de jour d’urologie d’un centre hospitalo-universitaire.
Résultats : Du 1er janvier 2019 au 15 novembre 2020, 411 patients ont eu une séance d’éducation aux ATS. Soixante patients ont pu être inclus et intégrés pour analyse. L’âge moyen était de 58,6 ± 16,3 ans [22 ; 83]. 68% des patients avaient une pathologie neurologique. La bactérie la plus souvent trouvé était Escherichia coli. L’incidence des IU totales dans les 6 premières semaines était de 18%. Après un suivi médian de 15 ± 6,5 mois [0 ;26], le nombre d’IU médian était de 0 [0 ;4]. L’intervalle moyen entre deux épisodes infectieux était de 9 mois. Un seul patient répondait aux critères d’IU à répétition. Les IU fébriles concernaient 7% des patients.
Conclusion : L’autosondage a une morbidité infectieuse faible, survenant principalement dans les premières semaines suivant son introduction.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key words : Intermittent self-catheterisation, intermittent self-catheterisation complication, urinary infection
Mots clefs : Autosondage, complication des autosondages, infection urinaire
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