Appropriate antimicrobial prescribing for bacteriuria before urological procedures: a room for improvement - 17/09/24
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Abstract |
In the presence of a positive pre-operative urine culture, the prescription of a pre-operative antibiotic therapy is recommended. The choice of antibiotic therapy and prescription are usually made by the urologist or the general practitioner (GP). The objective of the treatment is urinary sterilization rather than parenchymal treatment, and the treatment choice is key to reduce selective pressure and antimicrobial resistance.
The objective of this study was to evaluate prescription patterns made by urologists and GPs, then to compare the antibiotics chosen by urologists or GPs to the “ideal” treatment defined by infectious diseases specialists.
We retrospectively reviewed all positive pre-operative urine cultures obtained between November 2022 and July 2023. Data pertaining to antibiotic prescriptions, including the duration of treatment, antibiotic class, and prescriber were collected. An infectious disease specialist conducted a blind review of each urine culture, providing recommendations for the most appropriate antibiotic based on their assessment. In cases of disagreement, a second infectious disease specialist conducted a similar evaluation.
Out of 196 pre-operative antibiotic prescriptions, 40 (20%) differed from the recommendations provided by the infectious disease specialist, with 39 involving the use of overly broad-spectrum antibiotics. Both infectious disease specialists yielded congruent recommendations in all cases. Notably, in 50% of these instances, the pre-operative antibiotic treatment duration unduly exceeded 48 hours. A statistically significant increase (4.84 days vs 2.99 days) in pre-operative treatment duration was observed when a GP was the prescriber (p<0.001).
There is room for improvement of urologists’ antibiotic prescription practices to reduce the ecological impact on the patient's microbiota and on a global scale. The delegation to GPs resulted in unjustified longer treatment durations and should be avoided without dedicated training.
Level of evidence : 4
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Resume |
En présence d'une colonisation urinaire préopératoire, la prescription d'une antibiothérapie est recommandée. Le choix de l'antibiothérapie et la prescription sont généralement effectués par l'urologue ou le médecin généraliste. L'objectif du traitement est la stérilisation des urines plutôt qu'un traitement des parenchymes, et le choix d’une molécule adaptée est essentiel pour réduire la pression sélective et la résistance aux antimicrobiens.
L'objectif de cette étude était d’évaluer les caractéristiques des prescriptions antibiotiques des urologues et médecins généralistes, puis de comparer ces prescriptions au traitement "idéal" défini par les spécialistes en maladies infectieuses.
Nous avons passé en revue rétrospectivement toutes les ECBU préopératoires positifs obtenus entre novembre 2022 et juillet 2023. Les données concernant les prescriptions d'antibiotiques, y compris la durée du traitement, la classe d'antibiotiques et le prescripteur, ont été collectées. Un premier membre de l’équipe d’infectiologie a analysé chaque antibiogramme en aveugle de la prescription originale, fournissant des recommandations pour l'antibiotique le plus approprié selon lui. En cas de désaccord, un deuxième membre de l’équipe d’infectiologie a procédé à une évaluation similaire.
Sur 196 prescriptions d'antibiotiques préopératoires, 40 (20%) différaient des recommandations fournies par l’infectiologue, avec 39 cas impliquant l'utilisation d'antibiotiques à large spectre de manière excessive. Les recommandations des deux infectiologues étaient concordantes dans tous les cas. Dans 50% de ces cas, la durée du traitement antibiotique préopératoire dépassait inutilement 48 heures. Lorsque le prescripteur était médecin généraliste, la durée du traitement préopératoire était significativement plus longue (4.84 jours contre 2.99 jours, p<0.001), et le taux de discordance avec l’avis infectiologique était significativement plus élevé (34% vs 16%, p<0.01).
Il y a une marge d'amélioration dans les pratiques de prescription d'antibiotiques des urologues pour réduire l'impact écologique sur le microbiote du patient et à l'échelle globale. La délégation aux médecin généraliste devrait être évitée sans formation dédiée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : asymptomatic bacteriuria, antimicrobial prophylaxis, surgical urology, antibiotic resistance, urinary tract infection
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