015 Optimisation du transfert de gènes au niveau des cellules ARPE in vitro dans le cadre de modèles de rejet immun - 13/02/25
Optimisation of in vitro adeno-associated virus-mediated gene transfer in ARPE cells for immune rejection purposes
Résumé |
Introduction |
Le transfert de gènes est une approche séduisante pour outrepasser les limitations à la transplantation de cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (RPE). Nous proposons ici d’investiguer l’efficacité de différents sérotypes de virus adéno-associés (AAV) ainsi que leurs promoteurs sur l’infection de cellules de RPE en culture (ARPE). Nous avons ensuite évalué la capacité de ces approches de transfert de gène afin de diminuer l’immunogénicité des cellules RPE par transfert du gène anti-inflammatoire SOCS1 in vitro.
Matériels et Méthodes |
Des cellules ARPE ont été infectées in vitro par AAV sérotype 1, 2, et 5 contenant le gène eGFP sous le contrôle d’un promoteur CMV, CAG, ou Tet-inductible. La fluorescence a été mesurée par cytométrie de flux (FACS). Les cellules ARPE furent également infectées par un AAV2-CAG-SOCS1 avant d’être stimulées par interféron gamma (IFNg). L’expression de SOCS1 a été analysée par RTPCR tandis que l’expression du complexe majeur d’histocompatibilité de classe II (MHCII) a été mesurée par FACS.
Résultats |
Nous avons montré que l’AAV2 permettait d’infecter jusqu’à 85 % des cellules ARPE, ce qui était 2 à 3 fois supérieur aux autres. L’intensité de fluorescence moyenne était nettement supérieure avec le promoteur CMV qu’avec le CAG ou le Tet- ON. Cependant, le promoteur CAG permettait une expression du trangène plus stable avec le temps. L’infection par AAV2-CAG-SOCS1 permet une expression de SOCS1 au niveau cellulaire et une inhibition de l’expression de MHCII médiée par IFNg.
Discussion |
L’AAV2 est le meilleur sérotype pour infecter les cellules ARPE in vitro. Le promoteur CMV est le plus efficace en vue d’obtenir une expression forte tandis que le promoteur CAG permet une expression stable dans le temps. Le transfert du gène SOCS1 médié par AAV2 dans les cellules ARPE résulte en une expression mesurable de la protéine SOCS1 ainsi qu’une diminution du MHCII après stimulation par IFNg.
Conclusion |
Les modèles de rejet immun, quel que soit le type cellulaire investigué, repose principalement sur une balance de l’expression des MHC de type I et II. Une diminution de l’expression du MHCII au niveau de cellules RPE avant leur transplantation dans l’espace sous-rétinien pourrait permettre de réduire le rejet immun dans le cadre de pathologies telles que la DMLA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 30 - N° S2
P. 2S155 - avril 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
