Brucellose - 25/03/25
: Professeur hospitalo-universitaire en maladies infectieuses, M. Zribi c : Professeur hospitalo-universitaire en microbiologie, H. Limam a, b : Assistante hospitalo-universitaire en maladies infectieuses, B. Mahdi a, b : Assistante hospitalo-universitaire en maladies infectieuses, I. Beji a, b : Assistante hospitalo-universitaire en maladies infectieusesRésumé |
La brucellose ou fièvre de Malte est une zoonose cosmopolite, touchant classiquement les ruminants, à déclaration obligatoire, faisant partie des maladies professionnelles. C'est une maladie due à une bactérie, Brucella sp., agent de bioterrorisme, dont la transmission à l'homme se fait par voie respiratoire, digestive, cutanée et muqueuse. La bactérie passe à travers la peau saine, prédisposant ainsi les éleveurs, les vétérinaires et les techniciens de laboratoire à l'infection. Elle constitue un problème de santé publique dans plusieurs régions d'Afrique, Moyen Orient, Amérique centrale et Asie, où la transmission de l'animal à l'homme directement ou via les denrées alimentaires est non contrôlée. Elle donne une fièvre sudoroalgique ondulante, qui peut s'associer à des focalisations précoces ou tardives et même se compliquer de formes chroniques. La brucellose est caractérisée par un polymorphisme clinique et la possibilité d'un passage à la chronicité. Elle n'est pas immunisante, les contacts répétés avec la bactérie peuvent ainsi générer des réactions d'hypersensibilité graves. Le diagnostic repose sur l'isolement de la bactérie en culture, son identification par méthode moléculaire et sur les sérologies, en particulier le sérodiagnostic de Wright. Le traitement consiste en une antibiothérapie prolongée contenant une cycline ; néanmoins, la chirurgie, l'immobilisation et la réadaptation fonctionnelle peuvent être indiquées, en particulier dans les formes focalisées. Des résistances bactériennes sont de plus en plus décrites aux quinolones et même à la rifampicine, pouvant mettre en jeu l'efficacité des médicaments. Les séquelles sont fréquentes malgré le traitement, d'où l'importance de la prévention où des actions aussi bien individuelles que collectives sont nécessaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Brucella, Zoonose, Transmission cutanéomuqueuse, Fièvre sudoroalgique, Focalisation, Maladie professionnelle, Prévention, Antibiothérapie
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