Infections sexuellement transmissibles - 07/05/25

Résumé |
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en pleine expansion dans le monde en 2024 malgré les différents moyens de prévention existants. Elles peuvent être virales, les plus fréquentes et notamment celles liées au papillomavirus humain (HPV), bactériennes, mais aussi parasitaires et fongiques. Les IST bactériennes, notamment à Mycoplasma genitalium et gonococcique, posent un problème croissant d'antibiorésistance. Il existe des IST émergentes pouvant avoir, comme pour le mpox, des conséquences redoutables en termes de santé publique mondiale, mais aussi des infections réémergentes comme la syphilis congénitale que l'on croyait éradiquée, etc. Il ne faut pas oublier que toute infection des muqueuses génitales ou anales ulcérantes, comme l'herpès, favorise la transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), une infection encore très présente. De plus, un grand nombre d'infections sont asymptomatiques, l'exemple typique étant l'infection à Chlamydia trachomatis, et le dépistage est très important ; il faut bien le réaliser dans les populations cibles et selon les recommandations en vigueur. La prévention (dépistage, préservatifs, vaccins, etc.) est un pilier de la lutte contre ces infections, et l'information sur la santé sexuelle doit commencer dès le jeune âge. Enfin, le traitement d'une infection bactérienne peut être syndromique ou dirigé contre une bactérie, mais il doit toujours être documenté afin de limiter la prescription d'antibiotiques et de lutter contre l'antibiorésistance, selon le principe du bon usage des antibiotiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infections sexuellement transmissibles, Ulcération génitale, Écoulement génital, Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Syphilis, Mycoplasma genitalium, Mpox
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