Le pembrolizumab, un anticorps monoclonal humanisé ciblant PD-1 (protéine de mort cellulaire programmée 1), est utilisé pour le traitement de divers cancers. Cependant, il est reconnu que celui-ci peut induire des événements indésirables liés au système immunitaire (irAE) ressemblant à des conditions auto-immunes ou inflammatoires. Nous présentons le cas d’une femme de 44 ans atteinte d’un cancer du poumon traitée par pembrolizumab et qui a développé un lichen scléreux (LS). Des cas de LS liés aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (ICI) ont été documentés, principalement chez les femmes. Les corticostéroïdes topiques à forte puissance permettent d’obtenir des résultats favorables sans arrêt de l’immunothérapie. Détecter l'apparition de tumeurs malignes est essentiel, car les patients atteints de LS font face à un risque de carcinome épidermoïde.

Pembrolizumab, a humanized monoclonal antibody targeting PD-1 (programmed cell death protein 1), is employed for various cancers but can induce immune-related adverse events (irAEs) resembling autoimmune or inflammatory conditions. We present the case of a 44-year-old female with lung cancer treated with pembrolizumab who developed lichen sclerosus (LS). Cases of LS related to immune checkpoint inhibitors (ICIs) have been documented, primarily in women. High-potency topical steroids achieve favorable outcomes without immunotherapy discontinuation. Monitoring the development of malignancies is essential, as LS patients face a high-risk of developping squamous cell carcinoma.