Alimentation et maladie carieuse chez l'enfant - 03/11/25
Résumé |
La maladie carieuse se définit aujourd'hui comme une maladie non transmissible, liée à une dysbiose polymicrobienne initiée par un apport excessif de sucre. Ce dernier est un facteur causal partagé avec de nombreuses maladies chroniques systémiques. Pour ce qui concerne la maladie carieuse, le pouvoir cariogène est variable en fonction du type de glucides consommés. Les glucides simples sont les plus cariogènes, d'autant plus qu'ils sont transformés. Les glucides complexes ont une cariogénicité liée à leur indice glycémique et augmentée lorsqu'ils sont associés à des sucres simples. Les fruits en quantité raisonnable sont peu cariogènes (du fait de la présence de fibres), comme les laitages sauf s'ils sont consommés à fréquence élevée, notamment la nuit. En outre, la vitamine D et d'autres minéraux jouent un rôle crucial dans la protection contre la maladie carieuse. De même, certaines associations alimentaires avec les lipides ou les protéines pourraient atténuer le pouvoir cariogène des sucres. Les édulcorants, même si non cariogènes, sont peu recommandables dans la mesure où ils entretiennent le goût pour la saveur sucrée. Enfin, toutes les sociétés savantes conseillent de consommer la dose la plus faible de sucre possible et d'éviter les boissons sucrées chez les plus jeunes enfants. Il importe donc au praticien d'éduquer les parents des jeunes patients aux effets du sucre sur la santé dentaire (et générale), en insistant sur les sucres cachés dans les aliments transformés. Les praticiens jouent ainsi un véritable rôle dans la prise en charge étiopathogénique de la maladie carieuse.
Mots-clés : Sucre, Alimentation, Nutrition, Maladie carieuse, Enfant
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