History of lasers in endourology - 22/11/25
Histoire des lasers en endourologie
, Christophe Almeras f
, Olivier Traxer a, c, d, e, g
, Nadia Abid h
, Frédéric Panthier a, c, d, e, i 
Abstract |
While the theory of “stimulated emission,” which later led to the development of the laser, was first proposed by A. Einstein in 1917, it was not until 1960 that the American physicist T. Maiman achieved the first laser emission using a ruby crystal as the active medium. In 1966, R.L. Parsons reported the first in vivo use of a laser in urology, in the context of destroying a canine bladder tumor previously approached via open surgery. In 1968, W.P. Mulvaney and C.W. Beck succeeded in fragmenting calculi in vitro using a ruby laser. Research conducted during the 1980s marked a crucial milestone in the evolution of laser technology and its use in urology. Various innovative applications were explored, with varying degrees of success. Today, only safe and effective lasers have remained. The most commonly used lasers in modern urology include Ho:YAG, continuous and pulsed Tm:YAG, thulium fiber, GreenLight KTP or LBO, and diode lasers. Thanks to their diversity and specific properties, lasers now occupy a central place in the urologist's equipment, combining versatility and efficacy. They are currently employed in the treatment of a broad spectrum of conditions, including urolithiasis, benign prostatic hyperplasia, urothelial tumors (of both the upper urinary tract and bladder), urethral and ureteral strictures, and ureteropelvic junction obstruction.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Alors que la théorie de l’« émission stimulée », à l’origine du développement ultérieur du laser, fut proposée pour la première fois par A. Einstein en 1917, il fallut attendre 1960 pour que le physicien américain T. Maiman obtînt pour la première fois une émission laser en utilisant un cristal de rubis comme milieu actif. En 1966, R.L. Parsons rapporta la première utilisation in vivo d’un laser en urologie, dans le cadre de la destruction d’une tumeur de vessie canine préalablement abordée par voie ouverte. En 1968, W.P. Mulvaney et C.W. Beck réussirent à fragmenter des calculs in vitro à l’aide d’un laser rubis. Les recherches menées dans les années 1980 ont marqué une étape cruciale dans l’évolution de la technologie laser et son utilisation en urologie. Des applications variées et innovantes ont été explorées, avec plus ou moins de succès. Aujourd’hui, seuls les lasers efficaces et sûrs sont restés. Les lasers les plus couramment utilisés de nos jours en urologie sont ainsi l’Ho:YAG, le Tm:YAG continu ou pulsé, le thulium fibré, le laser Greenlight KTP ou LBO, et les lasers diode. Grâce à leur diversité et à leurs spécificités, les lasers occupent aujourd’hui une place de choix dans l’équipement de l’urologue, alliant polyvalence et efficacité. Ils trouvent ainsi leur application dans le traitement de pathologies aussi variées que la lithiase urinaire, l’hyperplasie bénigne de la prostate, les tumeurs urothéliales (voie excrétrice urinaire supérieure et vessie), les sténoses urétrales et urétérales, ou le syndrome de la jonction pyélo-urétérale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Laser, History, Urology, Endourology
Mots clés : Laser, Histoire, Urologie, Endourologie
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Vol 35 - N° 10
Article 102971- novembre 2025 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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