Dépistage des cancers digestifs - 01/01/91
Travail du Registre bourguignon des cancers digestifs et du service d'hépato-gastro-entérologie (INSERM SCN 17), Dijon France
Résumé |
Il est bien connu que les cancers digestifs diagnostiqués à un stade peu évolué ont un meilleur pronostic que les cancers diagnostiqués à un stade avancé. Par exemple, en Côte-d'Or la survie globale à 5 ans des cancers gastriques est de 15 %. Elle est de 80 % pour les cancers limités à la paroi et de 0 % pour les cancers avec métastases viscérales [41] . Malheureusement, le pronostic global et le pronostic pour un stade de diagnostic donné ne se sont pas améliorés de manière significative au cours des vingt dernières années [18 , 57] . La connaissance des causes de ces cancers digestifs reste imprécise, ce qui veut dire qu'on ne peut envisager de prévention primaire à brève échéance. Il est donc très important de développer et d'évaluer les méthodes de dépistage de ces cancers. Leur objectif est de détecter les cancers à un stade curable ou les lésions précancéreuses, dans le but de diminuer la mortalité ou l'incidence de ces cancers.
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