Prélèvement et conservation des échantillons en toxicologie - 01/01/03
institut de médecine légale, 11 rue Humann, 67000 Strasbourg , France .
Résumé |
L'analyse toxicologique d'un médicament ou d'un stupéfiant est en pleine mutation. La technologie évolue, les méthodes immunologiques se développent, les systèmes d'identification deviennent financièrement plus abordables. L'échantillon biologique, n'échappant pas à cette évolution, est mieux défini. Le moment du prélèvement, sa conservation, son analyse et l'interprétation du résultat, sont mieux documentés. Longtemps, le sang et les urines ont constitué la base de l'investigation biologique, le sang reflétant la situation au moment du prélèvement ou des faits, et les urines permettant la recherche des éventuels métabolites. Cette approche, largement utilisée comme règle de nos jours, permet d'obtenir des informations sur 48 ou 72 heures,exceptionnellement plus, comme pour le cannabis. Cette fenêtre de détection a été modifiée par l'introduction du cheveu dans l'arsenal analytique. Ce tissu possède la propriété unique d'être le marqueur des expositions répétées ou chroniques, permettant en outre d'établir le profil de consommation à long terme et son évolution. Par ailleurs, le recueil des échantillons de salive, sueur, ou cheveux apparaît comme aisé, mais surtout non invasif, en particulier par comparaison avec le sang.
Dans la pratique, l'analyse sanguine et l'analyse des matrices alternatives s'avèrent plutôt complémentaires.
Mots-clés : prélèvement , sang , urine , cheveux , température
Plan
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