This paper deals with the effects of agronomic practices on parasite life cycles, and the design of integrated crop protection strategies. Cropping systems have a large effect on the size of the primary inoculum and its localisation, on the development and spread of epidemics, and on the coordination of the life cycle of cultivated plants and that of their parasites. They can disrupt ecological equilibria, either favouring or disfavouring the pathogens. By combining information concerning the effects of agricultural techniques on diseases and the physiological effects of diseases on growth and crop production, it is now possible to develop new crop management systems, in which the use of non-chemical methods for preventing diseases is a priority. However, the current knowledge need to be completed by studies on other scales, particularly of the effect of cropping systems on the genetics of disease populations integrating more completely the long-term' dimension of sustainable agriculture. To cite this article: J.-M. Meynard et al., C. R. Biologies 326 (2003).

Cet article fait le point sur les effets des pratiques agronomiques sur le cycle des parasites des plantes et sur la conception de stratégies de protection intégrée des cultures. Les systèmes de culture exercent un effet sur la taille de l'inoculum primaire et sa localisation, sur le développement des épidémies et leur extension spatiale, sur la concordance entre le cycle du parasite et celui de la plante cultivée, ainsi que sur les équilibres écologiques entre les pathogènes et les organismes qui leur sont antagonistes. En combinant les connaissances disponibles concernant les effets des techniques agronomiques sur les maladies et les effets physiologiques des maladies sur la croissance des plantes et leur production, il est maintenant possible de mettre au point de nouveaux itinéraires techniques, mettant en première priorité l'utilisation des méthodes non chimiques pour prévenir les risques parasitaires. Cependant, les connaissances sur les effets à long terme des systèmes de culture, en particulier sur la structure génétique des populations de pathogènes, restent insuffisantes. Pour citer cet article : J.-M. Meynard et al., C. R. Biologies 326 (2003).