Connaître la sémiologie échographique de l’endométriome.

Connaître la sémiologie échographique des principales localisations d’endométriose profonde.

Connaître la place des techniques échographiques parmi les autres techniques d’imagerie pour le diagnostic d’endométriose pelvienne.

L’endométriome est habituellement un kyste à fins échos homogènes réguliers.

L’endométriose ovarienne est associée à d’autres localisations profondes dans plus de 50 % des cas.

L’endométriose profonde est caractérisée par la présence de plages nodulaires ou d’épaississements échogènes dans des localisations spécifiques.

Une cartographie de l’endométriose profonde doit être systématiquement réalisée, incluant ligaments utéro-sacrés, vagin, tube digestif, vessie et utérus.

L’échographie endovaginale constitue l’examen de première intention pour le diagnostic non invasif de l’endométriose pelvienne. Elle permet un diagnostic fiable des localisations ovariennes et profondes, en particulier digestives et vésicales. Cette technique présente des limites pour les localisations vaginales et utérosacrées. La technique peut être optimisée par la sonovaginographie (balisage vaginal avec gel stérile). Les indications de l’échographie transrectale et surtout de l’échoendoscopie rectale paraissent limiter aux discordances entre données cliniques et des autres imageries pour le diagnostic des atteintes recto-sigmoïdiennes.