Pneumopathie chez un sujet immuno-deprime - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les principales étiologies d’immunodépression.
Connaître les germes les plus fréquents dans les pneumopathies de l’immunodéprimé selon le degré et le type d’immunodépression et les diagnostics différentiels à évoquer. Savoir reconnaître les signes scanographiques des pneumopathies les plus fréquentes.
Points clés |
La généralisation des prophylaxies anti-infectieuses dans les transplantations d’organes et les allogreffes de moelle, ainsi que le traitement antirétroviral du sida ont modifié le spectre des pneumopathies de l’immunodéprimé, avec notamment une diminution de l’incidence des pneumocystoses et des pneumopathies à cyto-mégalovirus.
L’interprétation tomodensitométrique d’une pneumopathie fébrile chez un immunodéprimé doit intégrer la connaissance du statut immunitaire, car les germes varient en fonction de l’immunodépression.
L’aspergillose, la tuberculose et la pneumocystose ont une imagerie spécifique au scanner contrairement aux autres germes, dont le diagnostic repose fréquemment sur le lavage broncho-alvéolaire.
Résumé |
Cette revue illustre les différentes pneumopathies infectieuses du sujet immunodéprimé en fonction du type et du degré d’immunodépression. Malgré l’apparition des traitements antirétroviraux du sida, et les prophylaxies anti-infectieuses après transplantation d’organe solide ou allogreffe de moelle, certaines pneumopathies restent fréquentes et grèvent lourdement la morbidité et la mortalité dans ces populations. Le scanner thoracique aide à leur prise en charge diagnostique et thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Poumons, Infection opportuniste, SIDA
Vol 89 - N° 10
P. 1470 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.