CV-WS-2 Fusion angio-IRM et scanner sans injection : une nouvelle impulsion pour l’imagerie vasculaire ! - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
L’imagerie artérielle jambière est difficile en angioscanner en cas d’artérite distale, meilleure en angioIRM moderne. Nous montrons la méthode et l’intérêt de la fusion d’images de scanner de l’aorte et des membres inférieurs sans injection avec celles d’angioIRM avec injection : le but étant d’allier le luminogramme fiable de l’angioIRM, en particulier au palier jambier, et l’information sur la paroi artérielle et son degré de calcification fournie par le scanner.
Matériels et méthodes |
A l’aide du dicom-viewer OsiriX®, fusions d’images de scanner de l’aorte et des membres inférieurs sans injection (LightSpeed VCT 64, GEMS) avec les images d’angioIRM avec injection de chélates de Gadolinium (Signa Hdxt 1,5T, GEMS) de mêmes patients.
Résultats |
L’angioscanner des membres inférieurs avec injection explore mal le palier jambier en cas d’artérite distale (médiacalcose et effet « blooming »). L’angioIRM offre un bon luminogramme distal, mais n’amène pas d’information sur la paroi artérielle.
Conclusion |
La fusion d’images de scanner et d’angioIRM est rapide et fiable : on couple ainsi les avantages de l’IRM (luminogramme distal fiable) à ceux du scanner (information sur la paroi vasculaire et son environnement, capitale pour le chirurgien vasculaire). L’enjeu est colossal dans deux indications : artérite distale et analyse des artères iliaques avant transplantation rénale chez des patients insuffisants rénaux non dialysés (ne pouvant donc pas bénéficier d’une injection de produit de contraste iodé).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Vaisseaux, technique d’exploration, IRM, Scanographie
Vol 89 - N° 10
P. 1541 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.