L’objectif de ce travail est l’étude de la structure du réseau anatomique neuronal en IRM 3 Teslas sur les plaques évolutives, détecté par la prise de contraste après injection de Gadolinium en séquence pondérée T1. D’un point de vue clinique, ce type d’imagerie intervient dans la sclérose en plaques (SEP), où des anomalies en matière de connectivité sont mises en jeu. L’enjeu de l’IRM du tenseur de diffusion est important pour la compréhension du fonctionnement cérébral et le suivi longitudinal (c’est-à-dire le suivi d’un patient donné à une échelle temporelle correspondant à l’échelle de la pathologie considérée) des pathologies dégénératives du système nerveux central.

L’étude intéresse 20 patients, atteints de SEP avérés, étudiés par une séquence en tenseur de diffusion (33 directions ; épaisseur de coupe 3mm tout les 0,3mm ; 30 coupes, matrice 256-256 ; FOV : 24cm ; b=1000s/mm²). Les données ont été traitées avec le logiciel DTI de GE, avec correction des distorsions échoplanaires et calcul des cartes de diffusivité moyenne, anisotropie fractionnée et codage couleur de la direction principale de diffusion. Une tractographie des fibres de substance blanche lésionnelles a été obtenue par le logiciel FIBERTRACK de GE.

En cours d’analyse. Ce que nous avons observé grâce au tracking de fibres correspond à la phase démyélinisation et à la phase de remyélinisation.

En cours. Ce nouvel outil permettant l’évaluation qualitative des faisceaux de la substance blanche, peut être utilisé pour évaluer la localisation précise et l’extension des lésions dans le bilan des scléroses en plaques (SEP) ainsi que pour le suivi évolutif.