RP-WS-29 Tumeurs solides malignes du rein chez l’enfant : serie de 64 cas - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Le but de ce travail est de rapporter les étiologies des différentes tumeurs solides malignes du rein chez l’enfant et d’établir le rôle de l’imagerie dans le diagnostic et le suivi post-thérapeutique de ces tumeurs.
Matériels et méthodes |
Etude rétrospective des tumeurs solides malignes du rein chez l’enfant à partir d’une série de 64 cas colligés dans notre service étalés sur une période de 7 ans : de 2002 à 2008. Nos malades ont été explorés par échographie, UIV et TDM.
Résultats |
Il s’agit de 38 garçons et 26 filles, avec âge moyen = 5,04 ans. Quarante-cinq cas de néphroblasomes (70,3 % dont 15,5 % sont bilatéraux, 6,6 % surviennent sur une néphroblastomatose et 24% sont métastatiques : (poumon : 13,3%, foie : 8,8%, orbite : 2,2 %, rein controlatéral : 2,2 %)), 14 cas de sarcomes à cellules claires (21,87 % avec métastases osseuses dans 35 % des cas), 3 cas d’adénocarcinomes (4,6 % avec métastases pulmonaires dans 66 % des cas), 1 cas de tératome malin (1,56 %) et 4 cas de néphroblastomatose (6,25 %).
Conclusion |
Le néphroblastome représente 8 % des tumeurs malignes pédiatriques, et survient dans 85 % des cas des tumeurs solides du rein entre 1 et 5 ans, sans prédominance de sexe, il est unilatéral dans 93 % des cas. Les autres tumeurs solides malignes du rein sont représentées par : l’adénocarcinome (2 à 7 % des cas), le sarcome à cellules claires (5 % des cas), la tumeur rhabdoïde (1-2 % des cas), la néphroblastomatose (chez 1 % des autopsies d’enfants de moins de 3 mois) et autres (leucémies, lymphomes, PNET et métastases). L’imagerie permet souvent d’orienter le diagnostic, d’établir un bilan d’extension ainsi qu’une surveillance post-thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rein, tumeur, Pédiatrie
Vol 89 - N° 10
P. 1623 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.