Quoi de neuf en allergologie pédiatrique en 2007–2008 ? Partie 3 : allergies cutanées, alimentaires et médicamenteuses (une revue de la littérature internationale d’octobre 2007 à septembre–octobre 2008) - 19/06/09
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Résumé |
Il existerait une relation positive entre un déficit immunitaire Th1 relatif, la surinfection cutanée par le staphylocoque doré, le nombre de sensibilisations aux allergènes courants et la gravité de la dermatite atopique (DA). Il est difficile de déterminer des taux d’IgE spécifiques des aliments ayant une bonne valeur prédictive positive (VPP) et surtout négative. Pour la majorité des aliments courants, les chances de guérison des enfants sont d’autant plus importantes que le niveau de sensibilisation initial est faible et décroît rapidement. L’administration d’aliments dénaturés par la chaleur accélèrerait l’acquisition de la tolérance et de grands espoirs sont placés dans les méthodes d’induction de tolérance par voie orale, voire sublinguale, chez les enfants atteints d’allergie alimentaire persistante. Il se confirme que seule une minorité des enfants consultant pour suspicion d’allergie médicamenteuse est réellement allergique aux médicaments. La grande majorité des enfants chez lesquels le diagnostic d’allergie aux bêtalactamines a été infirmé ne développe pas de sensibilisation ni d’allergie aux bêtalactamines sous l’influence des tests de provocation et/ou des traitements prescrits ultérieurement, pendant les deux à sept années suivant le bilan initial. Si le risque de réactivité croisée entre les pénicillines et l’imipénème est élevé, le méropénème est toléré par la (quasi) totalité des enfants allergiques aux pénicillines. Les réactions présumées allergiques aux antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent être prises en considération, surtout lorsqu’elles sont graves, immédiates et/ou répétitives, car, chez ces enfants, le risque d’hypersensibilité (HS), le plus souvent non allergique et s’accompagnant d’un risque élevé de réactivité croisée, est élevé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Severity of atopic dermatitis appears to be related to the extend of Th1 immune deficiency, leading to surinfection by Staphylococcus aureus and increased numbers of sensitizations to aeroallergens and foods. Diagnostic decision points for serum specific IgE levels with good positive and negative predictive values in children with food allergy are difficult to determine. Remission of allergy to common foods occurs more frequently in children with a low level of sensitization (prick-tests and/or specific IgE) at the time of diagnosis and in children exhibiting a rapid decline in sensitization. Regular administration of heat-denaturated foods (milk, egg) may help the acquisition of tolerance to foods, and interesting results have been reported in children with persistent food allergy “hyposensitized” with foods administered by the oral and sublingual routes. Only a few children with suspected drug allergy are really allergic to commonly used drugs and biological substances. Most children with negative responses in skin and challenge tests with betalactams do not develop sensitizations and allergy to betalactams administered during challenge tests and subsequent treatments with betalactams. Although cross-reactivity between penicillins and imipenem is frequent, most children with immediate-type allergy to penicillins have negative responses in skin and challenge tests with meropenem. Finally, more than 40% of the children with allergic-like reactions to non opioid analgesics, antipyretics and nonsteroidal anti-inflammatory drugs are really allergic or intolerant to these drugs, especially when the reactions are severe, immediate and accelerated, and relapse with the same and/or other drugs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Allergie cutanée, Allergie alimentaire, Allergie médicamenteuse, Enfant
Keywords : Child, Cutaneous allergy, Drug allergy/hypersensitivity, Food allergy
Plan
Vol 49 - N° 4
P. 383-396 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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