F-02 Prostatites aiguës (PA) : analyse des échecs selon la durée de l’antibiothérapie (AB) - 22/06/09
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Résumé |
Introduction et objectifs |
Le référentiel SPILF 1991 recommandait une AB de 21 j au moins pour les PA. Les recommandations 2008 AFSSAPS ont abaissé la durée à 14 j pour les formes « les plus faciles à éradiquer ». Le but est d’analyser les durées d’AB en pratique hospitalière courante et les paramètres d’échec.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective de 160 PA hospitalisées avant 2008 dans 8 services de CHU, pour lesquels était disponible un ECBU prélevé 2 à 4 semaines après l’AB. Analyse des échecs bactériologiques (ECBU+) et de leurs déterminants.
Résultats |
La durée médiane d’AB était de 23 j [7-80 j]. Une minorité (21 %) de patients a reçu une AB ≤ 21 j, sans corrélation entre durée de l’AB et taux d’échec : 2/15 échecs (13%) quand AB < 14 j, 3/18 échecs (17%) quand 14 j < AB < 21 j ; 20/102 échecs (20 %) quand AB > 21 j. Après analyses uni- puis multi-variées, les paramètres associés à une fréquence accrue d’échec étaient : âge > 65 ans, présence de comorbidités (diabète, immunodépression, insuffisance rénale…), présence de facteurs favorisant (anomalies organiques ou fonctionnelles de l’arbre urinaire : adénome ou cancer prostatique, sténose urétrale, résidu post-mictionnel), infection liée au soin, bactérie autre qu’Escherichia coli. 113/130 (87 %) des patients traités par fluoroquinolones étaient en succès, contre 22/30 (73 %) des patients traités par d’autres AB (NS).
Conclusion |
Dans cette enquête de pratique hospitalière en amont des recommandations de 2008, les traitements courts (14 j) des PA étaient rares. Dans la limite de leur faible effectif, ils ne semblaient pas associés à un risque accru d’échec. Des facteurs de risque d’échec (comorbidités, anomalies de l’arbre urinaire) de l’AB des PA sont partagés avec les autres infections urinaires, justifiant de moduler la durée de l’AB. Un registre prospectif permettant de quantifier l’importance de chacun de ces facteurs dans le risque d’échec apparaît justifié.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. S34 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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