Adenopathies cervicales - 01/12/09
Résumé |
Objectifs pédagogiques |
Reconnaître une formation ganglionnaire et connaître les signes séméiologiques de malignité en imagerie ORL.
Localiser avec précision les ADP afin d’orienter la prise en charge thérapeutique (classification TNM, extirpabilité).
Choisir les meilleures modalités d’exploration (échographie, TDM, IRM, cytoponction, TEP scanner) en fonction du contexte clinique.
Messages à retenir |
En oncologie ORL, le radiologue est en général confronté à 3 situations différentes décrites ici.
Le bilan étiologique d’une masse latérocervicale : il faut alors savoir différencier une adénopathie d’une autre tuméfaction cervicale et pouvoir orienter vers une atteinte plutôt bénigne ou plutôt maligne, tout en recherchant une lésion primitive de la sphère ORL.
Le bilan d’extension d’un cancer déjà diagnostiqué : il faut localiser les ADP, les mesurer, évaluer leur extension en profondeur.
Le bilan de surveillance d’un cancer traité : il faut savoir distinguer les aspects post-thérapeutiques normaux d’une éventuelle récidive.
L’examen clinique est la première étape du bilan d’extension et fournit des renseignements sur la taille, la localisation et la mobilité des ADP cervicales.
L’enjeu principal pour le radiologue est donc de reconnaître les signes de malignité d’un ganglion qui sont surtout d’ordre morphologique (taille, contours, forme, rehaussement, nombre) quel que soit l’examen d’imagerie utilisé. Le scanner permet actuellement de faire un bilan en routine très complet de l’extension ganglionnaire, même si l’IRM avec les séquences de diffusion parait intéressante pour les lésions douteuses. De même, la cytoponction et le TEP-scanner, dans certaines indications, vont pouvoir préciser le statut ganglionnaire du patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cou, tumeur, Lymphatiques
Vol 88 - N° 10
P. 1336 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.