Sémiologie IRM du col après traitement néo-adjuvant par radio chimiothérapie fiable pour distinguer résidu tumoral des remaniements post-thérapeutiques et pour orienter la thérapeutique

Seize patientes porteuses de néoplasie du col de l’utérus. Toutes les patientes ont bénéficié d’un traitement néoadjuvant par chimiothérapie, radiothérapie et curiethérapie. Une IRM d’évaluation post-thérapeutique, un PET/CT et un examen clinique sous AG ont été réalisés. Etude descriptive rétrospective. Analyse des IRM par 2 lecteurs indépendants. Les critères d’analyse morphologique sont pour le col, la restitution de l’anatomie zonale, l’existence d’une masse, l’existence d’une anomalie de signal ; pour les paramètres, la rupture complète du stroma interne, l’infiltration du stroma externe, la présence d’une masse intra paramétriale et son signal ; pour le vagin, la vessie, le rectum, l’existence d’un nodule ou d’une masse, d’un épaississement pariétal, d’une anomalie de signal. La présence de ganglions lombo-aortiques ou iliaques de plus de 5 mm est relevée. Les résultats sont comparés à l’étude anatomo-pathologique post-chirurgicale ou au suivi IRM à long terme.

En pondération T2 et T1 après injection, la restitution de l’anatomie zonale, l’absence de nodule, la présence d’un hyposignal homogène ont une corrélation significative avec l’absence de résidu ou de récidive tumorale. L’hypersignal T2 peut refléter des remaniements post-thérapeutiques.

L’IRM est un outil d’évaluation post-thérapeutique pour le diagnostic de résidu ou récidive tumorale versus remaniements fibro-cicatriciels, capable d’orienter l’attitude thérapeutique des néoplasies du col de l’utérus.