Revoir les lésions vaginales et périnéales malignes primitives ou bénignes ayant fait l’objet d’exérèse chirurgicale ou de radiochimiothérapie exclusive. Discuter les techniques d’imagerie offrant une meilleure analyse topographique et une caractérisation lésionnelle adéquate, en particulier une meilleure stadification des tumeurs malignes.

Revue rétrospective de 18 patientes prises en charge pour lésions vulvo-vaginales malignes ou bénignes.

Ces lésions sont les cancers primitifs du vagin, les carcinomas des petites ou des grandes lèvres. Les lésions bénignes comprennent les kystes de Gartner, l’endométriose vaginale, les kystes des glandes de Bartholin, les cellulites labiales. Nous illustrerons les aspects en imagerie de ces différentes lésions.

Les cancers primitifs du vagin et ceux de la vulve sont relativement rares (respectivement 1 à 3 % et moins de 5 % des cancers génitaux féminins). Le bilan d’extension autrefois basé sur le scanner, la rectoscopie ou la cystoscopie, selon la présentation lésionnelle, est nettement affiné par l’IRM ; elle contribue à la prise en charge thérapeutique adéquate des patientes. Les lésions bénignes vulvo-vaginales sont également au mieux analysées et caractérisées en IRM.