Le diagnostic de chorionicité - 06/01/10
Introduction. – La distinction entre grossesses gémellaires mono- et bichoriales est de la plus haute importance et doit être effectuée le plus précocement possible du fait des différences notables en termes de mortalité, de morbidité, de types de complications et de modalités de surveillance.
Objectifs. – Déterminer les modalités du diagnostic de la chorionicité dans les grossesses gémellaires.
Méthodes. – Recherche bibliographique effectuée par consultation des banques de données PubMed, Embase et Cochrane.
Résultats. – La détermination de la chorionicité fait appel à l’échographie.
Ce diagnostic est d’autant plus aisé et fiable qu’il est réalisé précocement (premier trimestre de la grossesse) (NP2). Avant 10 SA, le compte des sacs gestationnels permet une détermination fiable de la chorionicité (NP2). Lors de l’échographie du premier trimestre, c’est la recherche du signe du lambda qui doit être privilégiée (NP2). La chorionicité doit être précisée dans le compte rendu de l’échographie du premier trimestre. Cette détermination doit être considérée comme définitive car le diagnostic de la chorionicité aux deuxième et troisième trimestres est plus difficile et moins fiable. Il est au mieux établi par la combinaison d’un ensemble de signes échographiques (sexe des fœtus, recherche du twin peak, localisation du ou des placentas, compte des feuillets membranaires) (NP2). Toute impossibilité de détermination de la chorionicité doit conduire l’échographiste à adresser la patiente à un échographiste membre d’un CPDPN (avis d’expert).
Conclusion. – Le diagnostic de chorionicité est indispensable à une prise en charge adaptée des grossesses gémellaires. L’échographie permet un diagnostic précoce et fiable.
Introduction. – The recognition of mono- and dichorionic twins is highly important and should be performed as early as possible during the pregnancy. This is justified by major differences between these two types of pregnancies for fetal mortality, morbidity, features of the complications, and appropriate follow up is required.
Objectives. – To determine the modalities for the diagnosis of chorionicity.
Methods. – Articles were searched using PubMed, Embase and Cochrane library.
Results. – The diagnosis of chorionicity is appropriately made by the ultrasound examination. Before 10 weeks of gestation, the appearance and count of the gestational sacs is the best method (ELNP2). During first trimester ultrasound examination at around 12 weeks of gestation, the lambda sign is the most relevant sonographic sign (ELNP2). The diagnosis of chorionicity should be mentioned in the report of the first trimester scan. The diagnosis of chorionicity performed at first trimester is the reference for the rest of the pregnancy. Indeed, further determination of the chorionicity at second or third trimester is less accurate and more difficult. It should be performed by a combination of sonographic signs (fetal sex, twin peak sign, location of the placenta(s), or counting the layers of the amniotic membrane) (ELNP2). When the diagnosis of chorionicity cannot be obtained, the patient should be offered a second scan in a reference center (expert opinion).
Conclusions. – The knowledge of the chorionicity is necessary for appropriate follow up of twin pregnancies. Ultrasound examination is a reliable method for the diagnosis of chorionicity early during the gestation.
Mots clés : Grossesses gémellaires , Monochorionicité , Bichorionicité , Chorionicité , Zygocité , Amnionicité , Signe du lambda , Membrane interamniotique
Keywords:
Twins
,
Monochorionic
,
Chorionicity
,
Dichorionic
,
Zygosity
,
Amnionicity
,
Lambda sign
,
Inter-twin membrane
Plan
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Vol 38 - N° 8S1
P. 18-30 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.