Comment differencier en IRM une cardiomyopathie restrictive d’une pericardite constrictive devant une adiastolie - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître le contexte clinique et les étiologies des cardiomyopathies restrictives et péricardiques constrictives. Comprendre la physiopathologie d’une atteinte restrictive et celle d’une constriction.
Connaître les protocoles d’exploration.
Messages à retenir |
L’épaississement péricardique n’est pas constant de la péricardite constrictive.
Les manœuvres fonctionnelles permettent de sensibiliser le diagnostic de péricardite constrictive.
L’infiltration myocardique oriente en faveur d’une restriction.
Résumé |
Les myocardiopathies restrictives sont caractérisées par une anomalie de la fonction diastolique, avec une fonction systolique est habituellement préservée. La contribution de l’IRM sera d’apporter des informations tissulaires, avec notamment présence de fibrose interstitielle ou nodulaire selon l’étiologie. Lorsque le péricarde est modifié par une atteinte inflammatoire, une fibrose ou des calcifications, la constriction péricardique résultante entraîne une gêne à l’expansion diastolique et perturbe le remplissage ventriculaire, provoquant une insuffisance cardiaque particulière, l’adiastolie. L’IRM peut objectiver le stigmate anatomique : l’épaississement péricardique, mais un péricarde en apparence d’épaisseur normale, ne permet pas pour autant d’éliminer une constriction. D’où la valeur additionnelle de la modification de la forme du ventricule droit, la dilatation de la veine cave, et la présence d’une interdépendance VD/VG avec mouvement paradoxal du septum interventriculaire ou fasseyement du septum, sensibilisé par les manœuvres respiratoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : IRM, Myocarde, Péricarde
Vol 90 - N° 10
P. 1308 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.

