Imagerie du sein et chirurgie : avant et après - 29/01/10
Séance organisée par la SOFMIS et la Société Française de Chirurgie Oncologique
Résumé |
Objectifs pédagogiques |
Connaître les indications d’un traitement chirurgical conservateur.
Comprendre les besoins du chirurgien et y répondre par l’imagerie.
Savoir quel bilan effectuer après chirurgie d’un cancer du sein.
Savoir comment surveiller un sein traité en imagerie.
Le radiologue doit collaborer avec le chirurgien afin de comprendre ses besoins et y répondre. Dans le cancer du sein, le bilan pré-thérapeutique radiologique (imagerie, diagnostic percutané) optimise la stratégie chirurgicale si et seulement si celui-ci est complet et précis (exploration de l’aisselle, compte rendu de synthèse des examens radiologiques +++, techniques utilisées pour les prélèvements percutanés). Si tel n’est pas le cas (mauvaise coordination radiologie-chirurgie (multiplicité des intervenants, délai inadéquat entre bilan et la chirurgie), bilans incomplets), il met le plus souvent en difficulté le chirurgien et allonge le délai de prise en charge de la patiente. La qualité du repérage pré-opératoire conditionne le succès d’une chirurgie en un temps. Après chirurgie, le bilan post-opératoire confirme ou infirme la qualité de l’exérèse. La surveillance d’un sein traité nécessite de connaître la qualité du traitement initial, les facteurs de risque de récidive locale, les aspects post-thérapeutiques bénins afin d’utiliser les outils diagnostiques (imagerie, interventionnel) à bon escient. Dans le contexte de surveillance, la comparaison avec les bilans antérieurs dont le bilan pré-thérapeutique est impérative. La place de l’IRM dans le bilan pré et post-thérapeutique fera l’objet de la discussion générale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 90 - N° 10
P. 1453 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.