Les migrations, notamment africaines, s’inscrivent dans des projets migratoires le plus souvent subis et induits par une nécessité vitale (pauvreté, conflits…). Ces projets intégrant souvent le souhait initial d’un retour sont volontiers perturbés par les aléas de la vie, qu’ils soient familiaux, économiques ou liés à la santé. Le “statut” de double étranger maintient le migrant dans une position d’étranger alors que, parallèlement, il le devient aussi dans sa société d’origine, n’étant plus en phase directe avec elle. La société française, par essence d’origine très diverse, doit inventer des solutions adaptées de façon à ce que ses aînés, qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, vivent leur fin de vie dans un bien-être légitime.