P002 - Quand faut-il penser à la prescription des βHCG chez les jeunes filles ? À propos de deux cas - 21/07/10
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Résumé |
Sarah 12 ans, consulte pour fièvre depuis 10 jours avec vomissements et lombalgies. L’ECBU isole un Escherichia Coli. L’échographie rénale découvre une grossesse de 10 SA.
Sarah aurait subi un viol par son demi frère de 19 ans. Un signalement est envoyé, elle aura une IVG.
Johanna 11 ans, consulte vomissements et perte de 9 kg en 15 jours. Les dernières règles remontent à 2 mois.
Les βHCG sont à 106 unités/ml. L’échographie montre une masse floconneuse intra-utérine (môle hydatiforme).
Johanna aurait subi un viol par son beau-père. Elle aura un curetage et est placé en famille d’accueil.
Discussion |
En 1996, 2237 viols sur mineur ont été signalés (dont 466 cas d’incestes). En 2001, il y a eu en France 16000 grossesses chez les adolescentes, dont 5000 naissances (0,9 % des naissances totales). En 2003 il y a eu 20000 enfants maltraités en France, dont 5500 abus sexuels, chiffres stables depuis quelques années.
Au Havre depuis 10 ans, le nombre de naissances chez les mineures est stable autour de 1,2 % (moyenne nationale 0,5 %). De 2000 à 2003, il y a eu 136 naissances.
Conclusion |
Ces deux cas de grossesses chez de très jeunes filles montrent l’importance du dosage des βHCG chez toute fille pubère présentant des douleurs abdominales ou une altération de l’état général.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 17 - N° 6S1
P. 51 - juin 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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