Avant-propos - 28/06/11
Avant de commencer la lecture de ce nouvel avant-propos destiné à la 3e édition de cet atlas, nous encourageons vivement le lecteur à lire (ou relire) avec soin les avant-propos rédigés pour les deux éditions précédentes, car ils expliquent à la fois dans le premier, notre parcours initiatique au sein de la médecine ostéopathique et dans le second, les raisons nous ayant amené à intégrer de nouveaux chapitres dans la deuxième édition.
L’officialisation de la profession d’ostéopathe rendue possible par la parution du décret d’application en mars 2007 de la loi rédigée cinq ans auparavant en 2002 a aboli en France le monopole médical d’exercice existant auparavant. C’est pourquoi nous avons tenu dès le début de l’ouvrage à consacrer un chapitre à l’historique des thérapeutiques manipulatives de l’Antiquité à nos jours afin de permettre au lecteur d’avoir une vue d’ensemble sur les diverses évolutions ayant marqué ce domaine thérapeutique.
En dépit de la vogue actuelle pour l’ostéopathie crânienne (ou craniosacrée) et pour l’ostéopathie viscérale, nous avons décidé de rester fidèles à notre approche structurelle, quasi cartésienne de l’ostéopathie, car, selon nous, grâce au développement de nos connaissances neuro-anatomiques et physiologiques, elle permet de comprendre la plupart du temps le mécanisme de survenue des troubles amenant à consulter. Tout ceci s’effectue évidemment à partir des constatations cliniques observées, et permet de facto de leur opposer un traitement logique.
Cela ne veut pas dire que nous méconnaissons l’intérêt des techniques crâniennes ou des interrelations croisées existantes entre la survenue d’une dysfonction vertébrale et sa répercussion possible sur le plan viscéral, mais dans ces domaines, la prudence s’impose en raison du risque d’interprétation ésotérique abusive.
Excepté quelques rajouts techniques, l’autre innovation apportée à cet atlas a consisté à faire précéder chaque nouvelle articulation périphérique abordée d’un rappel anatomophysiologique. Nous avons décidé de le faire en nous référant à l’ancienne nomenclature anatomique et à mettre entre parenthèses la nouvelle, tout en étant conscients du fossé d’incompréhension qui risque de se creuser entre les praticiens et le grand public peu habitué à voir ses cubitus, péroné, rotule qualifiés d’ulna, fibula et patella… pour citer seulement les os les plus connus!
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