Anopheles pseudopunctipennis is one of the main malaria vectors in the Andean regions of South America. Few experimental data exist on this species because it is not very available in laboratories due to its eurygamic status that makes colony maintenance difficult. Indeed, individuals do not mate in the confined space of insectary cages. To avoid this problem, forced artificial mating can be used. However, this technique is time consuming, requires a well-trained technician, and is inadequate for easy mass production, which is sometimes necessary for certain experimental works. This study presents a technique based on exposure of adult mosquitoes to a blue stroboscopic light for 20 min during several nights, which encourages them to copulate naturally under laboratory conditions. After some generations, a self-free-mating strain was obtained. The technique is simple, inexpensive and is probably effective whatever the An. pseudopunctipennis strain considered. To cite this article: F. Lardeux et al., C. R. Biologies 330 (2007).

Anopheles pseudopunctipennis est lʼun des principaux vecteurs du paludisme dans les régions andines dʼAmérique du Sud. Peu de données expérimentales existent pour cette espèce, car elle est peu disponible en laboratoire en raison de son statut eurygame, qui rend son élevage difficile. En effet, les sexes ne sʼapparient pas naturellement dans les cages dʼinsectarium. Une manière contourner ce problème est de forcer artificiellement lʼaccouplement. Toutefois, cette technique est lente, nécessite lʼintervention dʼun technicien particulièrement entraîné et nʼest pas adaptée à la production de masse dʼinsectes, qui est parfois nécessaire pour certaines recherches expérimentales. Cette étude présente une technique basée sur lʼexposition des moustiques adultes à une lumière stroboscopique bleue durant une vingtaine de minute pendant plusieurs nuits, qui les incite à copuler dans les conditions du laboratoire. Après quelques générations de ce traitement, une souche qui se reproduit seule et naturellement a été obtenue. La technique est simple, peu chère et est vraisemblablement performante quelle que soit la souche dʼAn. pseudopunctipennis considérée. Pour citer cet article : F. Lardeux et al., C. R. Biologies 330 (2007).