S'abonner

La greffe de peau en nourrice. Étude clinique à propos de dix cas - 03/04/13

Doi : 10.1016/j.anplas.2010.07.007 
S. Smarrito a, b, M. Mimoun a, b, G. Zakine a, b, J. Pham a, b, M. Chaouat a, b,
a Centre des grands brûlés, hôpital Saint-Antoine, 184, rue du faubourg Saint-Antoine, 75571 Paris cedex 12, France 
b Service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, centre des brûlés, hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux 75010 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 6
Iconographies 6
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

Malgré une technique rigoureuse, la prise de greffe de peau sur une zone brûlée peut être incomplète. Nous proposons de garder la peau prélevée en excès lors du temps d’excision-greffe par une mise en nourrice sur le site de prélèvement.

Patients et méthodes

Une étude clinique a été réalisée chez neuf patients ayant bénéficié de greffes en nourrice, lors d’une excision-greffe pour brûlure profonde. Les fragments de greffe non utilisés étaient mis en nourrice sur le site donneur. En cas d’échec localisé de la prise de greffe, la greffe en nourrice était décollée et utilisée à la demande, comme une nouvelle greffe, lors des pansements.

Résultats

Neuf patients ont bénéficié de dix greffes en nourrice. L’âge moyen était de 54ans, la surface brûlée en troisième degré moyenne était de 17 % de la surface corporelle totale. Dans sept cas chez six patients, la greffe en nourrice était décollée, sans douleur et utilisée, avec une prise complète. Dans trois cas, la greffe en nourrice n’a pas été utilisée car dans deux cas, la prise de greffe initiale était complète et dans un cas nettement insuffisante nécessitant une nouvelle intervention.

Conclusion

La conservation et l’utilisation des greffes en nourrice nous est apparue simple et utile et a permis de compléter facilement une greffe lorsque la prise initiale était partielle. Elle semble donc présenter un intérêt dans la chirurgie des brûlures, en accélérant la cicatrisation et en évitant un nouveau prélèvement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

In spite of a rigorous technique, a graft will not necessarily completely take on a burned area. We propose to preserve on the donor site the excess skin graft harvested during the excision-graft procedure.

Patients and methods

A clinical study was carried out in nine patients who had their excess skin graft preserved at the time of excision-graft for deep burn. The unused fragments of skin graft were preserved on the donor site. In the event of a small skin graft failure, the preserved skin graft was separated from its donor site and used as a new skin graft during wound dressing.

Results

Nine patients required the use of 10 preserved skin grafts. The average age was 54years and the average burned third degree surface was 17% total body surface area. In seven procedures for six patients, the preserved skin graft was taken off without pain and was used with a complete take. In three cases, the preserved skin graft was not used because in two cases, the take of the initial skin graft was complete and in one case, a definitely insufficient take required reoperation.

Conclusion

The preservation and use of the skin graft as a complement was simple and useful and made it possible to easily complete a skin graft when the initial take was incomplete. It would appear to be efficient in burn surgery since it accelerates cicatrisation and avoids the need for a new graft harvesting procedure.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Greffe cutanée, Brûlure, Greffe en nourrice

Keywords : Skin graft, Burn, Preserved graft


Plan


© 2010  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 58 - N° 2

P. 109-114 - avril 2013 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Six cas de carcinomes annexiels de la face avec reconstruction
  • P. Pelissier, F. Bodin, V. Kadoch, S. Himy, C. Bruant
| Article suivant Article suivant
  • Cicatrices chéloïdes sur peau noire : mythe ou réalité
  • K.C. Allah, S. Yéo, H. Kossoko, V. Assi Djè Bi Djè, M. Richard Kadio

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.