Neuropathie atypique du membre supérieur au cours d’un déséquilibre glycémique aigu - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
Les neuropathies diabétiques représentent actuellement la cause de neuropathie la plus fréquente. C’est une complication invalidante et potentiellement grave du diabète sucré. Le mauvais contrôle et la durée du diabète en représentent les principaux facteurs de risque. La plus fréquente des neuropathies est la polynévrite périphérique sensitive et sensitivo-motrice des membres inférieurs. En dehors de ces formes typiques, il existe d’autres expressions atypiques plus rares, c’est le cas des neuropathies symétriques des membres supérieurs.
Patients et méthodes |
Nous rapportons l’observation d’une patiente diabétique de type 1 suivie au service d’endocrinologie diabétologie du CHU MOHAMED VI DE MARRAKECH, ayant eu une neuropathie des membres supérieurs.
Observations |
Il s’agit d’une patiente âgée de 24 diabétique de type 1 depuis 14 ans, mise sous insulinothérapie intensifiée prémixée humaine avec irrégularité des prises. La patiente avait été hospitalisée pour déséquilibre glycémique sévère (HbA1c à 11,6%). L’interrogatoire avait retrouvé la notion de fourmillement des pulpes des doigts de façon bilatérale et symétrique, avec sensation d’engourdissement, de décharges électriques et de picotement. L’examen n’avait pas noté de déficit sensitif ou moteur. Le DN4 était à 4/10. L’électromyographie des membres supérieurs avait retrouvé une neuropathie axonale. Le reste du bilan dégénératif était négatif. La prise en charge avait consisté en une vitaminothérapie B avec optimisation du schéma insulinique. L’évolution était favorable, marquée par la disparition des signes fonctionnels.
Discussion |
Les neuropathies constituent une menace fonctionnelle et trophique importante pour les diabétiques. Les neuropathies atypiques, moins fréquentes dans le membre supérieur, feront plus souvent l’objet d’investigations spécialisées. Un diagnostic rapide et une prise en charge adaptée peuvent permettre de soulager le patient et de limiter l’extension des troubles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A107 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.