P1124 Modalités d’initiation du traitement par analogue du GLP-1 : enquête de pratiques en Midi-Pyrénées - 10/04/13
Résumé |
Introduction |
L’efficacité thérapeutique des analogues du GLP-1 (aGLP-1) a été largement étudiée en conditions de vie réelle, mais les modalités pratiques de prescription et mise en route du traitement n’ont pas fait l’objet d’études spécifiques.
Matériels et méthodes |
Un questionnaire anonyme évaluant les modalités pratiques de mise en route du traitement par aGLP-1 a été adressé en septembre 2012 à l’ensemble des médecins spécialistes impliqués dans la prise en charge du diabète en Midi-Pyrénées (n=98).
Résultats |
59 questionnaires (60 %) ont été reçus, 51 % des médecins exerçant uniquement en milieu hospitalier et 49 % en libéral. 80 % sont des prescripteurs réguliers (≥ 1 fois/mois) et 81 % associent les aGLP-1 à l’insuline. Le traitement par aGLP-1 est facile à proposer au patient pour 97 % des médecins qui le présentent majoritairement comme une alternative à l’introduction ou à l’intensification d’une insulinothérapie. Parmi les arguments utilisés, le bénéfice pondéral est plébiscité (94 % des cas contre 40 % seulement pour l’amélioration de l’équilibre glycémique). 90 % des médecins soulignent la simplicité de mise en route du traitement, y compris en ambulatoire, et assurent eux-mêmes la formation initiale des patients (support éducatif écrit remis dans 55 % des cas). Les effets indésirables sont systématiquement évoqués, principalement les nausées-vomissements (98 % des prescripteurs) et le risque de pancréatite (34 %). Dans la majorité des cas, le traitement est initialement prescrit pour 3 mois. 94 % des médecins évaluent eux-mêmes l’efficacité du traitement au cours de ces 3 premiers mois en consultation, principalement sur l’évolution de l’HbA1c (80 %). Pour 92 % d’entre eux, une baisse d’HbA1c de 0,5 à 1 % est retenue comme principal critère d’efficacité.
Conclusion |
Les médecins interrogés témoignent de la simplicité de prescription des aGLP-1 en pratique courante, y compris en association à l’insuline. Leurs habitudes d’évaluation de l’efficacité du traitement diffèrent cependant des recommandations actuelles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A60 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.