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Traitement de la maladie de Horton - 26/06/13

Doi : 10.1016/j.revmed.2013.02.032 
L. Sailler a, , G. Pugnet a, B. Bienvenu b
a Service de médecine interne, hôpital Purpan, CHU de Toulouse, pavillon Turiaf, place Dr-Baylac, 31059 Toulouse cedex 09, France 
b Service de médecine interne, CHU de Caen, avenue de la Côte-de-Nacre, 14033 Caen, France 

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Résumé

La corticothérapie générale reste en 2013 le traitement de référence de la maladie de Horton. La posologie initiale de prednisone, de 0,5 à 1 mg/kg par jour, est choisie en fonction de l’agressivité clinique de la maladie et du terrain afin de minimiser le risque médicamenteux. La prescription d’aspirine à dose antiagrégante paraît légitime en cas de manifestations ischémiques ou lorsque le patient présente de multiples facteurs de risque cardiovasculaires. Des essais contrôlés sont nécessaires afin de préciser son efficacité. Des stratégies d’épargne cortisonique ont été proposées. Le méthotrexate est souvent cité comme le meilleur agent potentiel, or il a un effet d’épargne cortisonique modéré et sa capacité à prévenir les rechutes céphaliques ou à réduire la fréquence des effets indésirables de la corticothérapie n’est pas établie. L’hydroxychloroquine, l’infliximab et l’adalimumab prescrits dès le diagnostic ne réduisent pas le risque de rechute. Les « bolus » de corticoïdes sont souvent prescrits en cas de complications ischémiques sévères, bien qu’ils n’aient pas fait la preuve d’une efficacité supérieure à une corticothérapie classique. En cas de corticodépendance, le rapport bénéfice–risque des immunosuppresseurs est inconnu. La dapsone n’est plus prescrite en raison d’un risque d’effets indésirables graves inacceptables. L’efficacité du tocilizumab paraît prometteuse mais son rapport bénéfice–risque dans une population aussi âgée est largement inconnu. La plupart des patients peuvent être définitivement sevrés de la corticothérapie après quelques années de traitement. Des recherches thérapeutiques restent nécessaires pour réduire le risque d’évènements cardiovasculaires et les effets indésirables graves de la corticothérapie.

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Abstract

Corticosteroids (CS) remain the main treatment for giant cell arteritis (GCA). The choice of initial prednisone dosage (from 0.5 to 1 mg/kg/d) takes into account the disease severity and comorbidities in order to reduce the drug side effects. Low-dose aspirin may benefit to patients suffering ischemic complications or with multiple cardiovascular risk factors. Randomised controlled trials are necessary to precise its benefit-to-risk ratio. Methotrexate has a moderate corticosteroid sparing effect but it does not prevent cephalic complications and there is no evidence of a reduced frequency of CS adverse effects with this drug. Hydroxychloroquine and infliximab or adalimumab did not prevent relapses in double blind controlled trials. High doses of intravenous methylprednisolone are often prescribed for severe ischemic complications though there is no evidence that such doses are superior to classical doses. In corticosteroid dependent patients, the benefit-to-risk ratio of immunosuppressive drugs is unknown. Dapsone is no longer prescribed due to severe adverse effects. Efficacy of tocilizumab is very promising but its benefit-to-risk ratio in old people is largely unknown. Finding a well tolerated corticosteroid sparing drug remains a challenge and further studies are necessary to reduce the long term rate of cardiovascular events and the burden of CS adverse effects.

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Mots clés : Artérite gigantocellulaire, Traitement, Méthotrexate, Tocilizumab, Hydroxychloroquine

Keywords : Giant cell arteritis, Treatment, Methotrexate, Tocilizumab, Hydroxychloroquine


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Vol 34 - N° 7

P. 431-437 - juillet 2013 Retour au numéro
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