SFP CO-05 - Anémies occultes aux urgences pédiatriques : prévalence et qualité du dépistage - 25/07/14
Résumé |
La prévalence de l’anémie est estimée en France à 8.3% avant 6 ans. La réalisation d’une NFS dans aux urgences est une opportunité pour la dépister.
Objectif |
Evaluer, la prévalence de l’anémie occulte (AO) et la qualité de son dépistage.
Méthode |
Les enfants de moins de 16 ans ayant bénéficiés d’une NFS ont été inclus. Afin d’étudier les AO (non suspectées) les enfants étaient exclus s’ils consultaient ou s’ils avaient une anémie connue. Les données du dossier médical ont été couplées à celles de la NFS.
Résultats |
8.0% (4191/ 52.080) des enfants ont bénéficié d’une NFS dont 575 (13.7%) étaient anémiques. En analyse multi variée, les variables les plus fortement associées à l’AO était la précarité (55.8% vs 11.7% ; ORa = 11.27) et la présence d’un épisode infectieux aigue (16.7% vs 10.5% ; ORa = 1.72). L’anémie avait été repérée dans 26% des cas. Le taux de dépistage était inversement corrélé à l’hémoglobine (Hg) et supérieur lorsque l’Hg était inférieure à 10g/dl (60.2% vs 14.0% ; ORa = 6.89).
Conclusions |
Il s’agit de la première étude française de ce type. La prévalence de l’AO est élevée et le dépistage mal fait. Les raisons en sont discutées. Une pondération des normes de l’Hg en fonction des marqueurs inflammatoires devrait être envisagée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 21 - N° 5S1
P. 658 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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