Évaluation dosimétrique et géométrique des détecteurs à effet de champs « MOSFETs » et mise en œuvre de la dosimétrie in-vivo dans le cas du cancer du nasopharynx - 26/09/14
Résumé |
Objectif |
Cette étude avait pour objectif d’élaborer une évaluation dosimétrique et géométrique des détecteurs Mosfets pour mettre en œuvre la dosimétrie in-vivo dans le service de radiothérapie de l’HCA dans le cas du traitement du cancer du nasopharynx.
Matériels et méthodes |
Des détecteurs MOSFETs de type TN502RD munis de leurs capuchons ont été évalués sous un faisceau de photons de 6 MV. Une caractérisation dosimétrique a eu lieu qui concerne l’étalonnage, la reproductibilité, la linéarité, la sensibilité et une caractérisation géométrique pour déterminer tous les facteurs correctifs nécessaires pour établir des mesures sur patients dont les conditions géométriques sont différentes des conditions de référence.
Résultats |
L’analyse des réponses des détecteurs MOSFETs a montré la nécessité d’établir un étalonnage individuel ; une bonne linéarité a été obtenue au-delà de 50Gy, avec un coefficient de corrélation de 0,99. La reproductibilité est restée de moins de 1 %, avec une variation de moins de 1 % due à l’influence du débit de dose. Quant à la variation de la distance source-peau, une augmentation de la réponse des MOSFETs a été obtenue. Il y avait une variation minime vis-à-vis de la température (moins de 3 %), alors que la variation de la taille du champ avait une influence surtout pour les champs de moins de 5×5 cm, avec un écart maximal de 12 %. Des mesures sur patients ont permis de conclure sur la concordance entre la dose reçue par le patient et celle calculée par le système de planification des doses (TPS). Pour 40 faisceaux latéraux, 60 % d’entre eux restaient à l’intérieur de la fourchette ±5 % pour des champs non filtrés mais 62,5 % des champs filtrés étaient en dehors.
Conclusion |
La petite taille et la réponse instantanée des détecteurs MOSFETs les a rendus très intéressants pour la mesure in vivo. Une utilisation adéquate nécessite une caractérisation spécifique adaptée aux cas cliniques étudiés mais pour des champs de plus de 5×5 cm.
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Vol 18 - N° 5-6
P. 612 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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