Reprise, pour fracture péri-prothétique, de prothèse totale de hanche de première intention : une étude prospective épidémiologique de 249 cas consécutifs en France - 26/09/14
la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologiquee
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Résumé |
Introduction |
La reprise des prothèses totales de hanche (rePTH) pour fracture péri-prothétique (FPP) est de plus en plus fréquente, mais elle demeure la quatrième cause de révision dans les registres et sa place par rapport aux autres indications de révision n’est pas connue en France du fait de l’absence de registre. Les objectifs de ce travail étaient de préciser : (1) la fréquence relative de cette cause de reprise ; (2) le terrain de survenue et le type de PTH primaire ; (3) les modalités de révision ; (4) la morbi-mortalité de ces interventions.
Hypothèse |
Les révisions pour FPP représentent la deuxième cause de révision après le descellement.
Méthodes |
Toutes les rePTH de 30 centres français ont été prospectivement collectées sur une période de 2ans : les reprises itératives et d’hémi-arthroplastie étaient exclues. Les données épidémiologiques, cliniques et chirurgicales étaient notées, permettant de répondre aux questions posées.
Résultats |
Les FPP représentaient la seconde cause de rePTH (249/2107, 11,8 %). Les fractures étaient essentiellement fémorales de stade B2 de Vancouver (51,5 %). Les comparaisons ont été faites par rapport au reste de la cohorte : (1) lors de la PTH primaire les patients repris pour FPP étaient plus âgés (67,9 versus 57,7ans), les complications peropératoires plus fréquentes (16,9 % versus 11,6 %) ; (2) les PTH initiales étaient majoritairement non cimentées (62,7 % versus 42,7 %) avec plus de cupules à double mobilité (20,6 % versus 11,1 %) ; (3) à la révision, les patients étaient plus âgés (77,6 versus 69,2ans), plus fragiles (score ASA moyen 2,4 versus 2,1) et plus sédentaires (score Devane moyen 2,1 versus 2,4) ; (4) les RePTH pour FPP étaient révisées plus précocement (9,8 versus 11,4ans), avec un temps opératoire était plus long (144 versus 128minutes), plus souvent par voie postérieure (77 % versus 67 %), avec une cupule sans ciment à double mobilité (78 % versus 60 %) et une tige fémorale de reprise majoritairement non cimentée (72 % versus 50 %). La morbi-mortalité était importante (5,9 % de complications opératoires et 12 % de complications chirurgicales dont 4,8 % de décès au cours des trois premiers mois) mais comparable au reste de la cohorte.
Discussion – conclusion |
Les FPP occupaient la seconde place des causes de rePTH ce qui diffère des registres nationaux.
Niveau de preuve |
Étude prospective de type IV, étude de cohorte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fractures péri-prothétiques, Reprise de prothèse totale de hanche, Prothèse totale de hanche, Registres orthopédiques
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 100 - N° 6
P. 485-490 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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