Le coaching dans la SEP - 13/03/15
Résumé |
La sclérose en plaques (SEP) ne contre-indique pas la pratique d’une activité physique adaptée (APA). Or la limitation, voire l’arrêt complet de la pratique se fait très rapidement par crainte d’aggravation du handicap. Dans le cadre de tests physiques, les personnes atteintes de SEP ont une attitude de défi devant les difficultés et désirent performer malgré l’épuisement appréhendé. Mais au quotidien, les personnes atteintes de SEP mettent en place des stratégies préventives pour limiter leurs activités afin d’éviter un surcroît de fatigue et/ou une aggravation des symptômes. À long terme, cette limitation d’activité physique entraîne non seulement un déconditionnement général mais aussi un sur-handicap. Il est maintenant admis que non seulement l’exercice physique n’est pas délétère pour cette pathologie mais que celui-ci peut être bénéfique s’il est adapté. Mais comment amener des personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive non seulement à pratiquer une activité physique mais aussi à s’entretenir physiquement sur une très longue période ? Un coaching spécifique pourrait être une des solutions. Le coaching est inspiré des pratiques propres au domaine sportif (enjeux similaires en termes de compétition, de recherche de l’excellence et d’amélioration des performances. C’est un processus d’accompagnement destiné entre autre à optimiser le potentiel de la personne ou d’un groupe de personnes dans le respect de leur intégrité. Pourquoi spécifique ? Tout d’abord, la population des personnes atteintes de SEP est essentiellement féminine. Il existe une multitude de symptômes à comprendre et à gérer (la fatigue, les problèmes urinaires, la spasticité) et enfin, identifier les freins et les leviers spécifiques à la reprise d’une activité physique dans la SEP. Développer un coaching spécifique est très important pour la gestion des symptômes et la pratique d’une activité physique régulière. Tout comme le sportif, le patient atteint de SEP devra porter une grande attention à sa récupération physique et mentale. La récupération fait partie intégrante du programme d’entraînement et le sommeil en constitue l’élément central.
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Vol 171 - N° S1
P. A237 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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