Prévention of smoking is a public health goal recognized worldwide. Though the role played by physicians is an important one, data in the literature indicate that medical school is a poor place to learn it.

In 1997, we conducted a study among medical students at Monastir Tunisia to examine their smoking behavior and attitudes towards smoking and their participation in prevention. The study included 93.3 % (N = 501) of the students in their 1 ^st , 4 ^th and 5 ^th years of medical school. One-third of the students (33 %) were smokers, including 15 % occasional smokers. The students recognized the effect of smoking on coronary arteries and bronchi but two-thirds of them were unaware of its role in bladder cancer. The students did not warn their patients unless they had a disease related to smoking. Half of the students felt they were not sufficiently prepared for caring for smokers and desired specific training. These findings suggest medical school authorities should design and implement appropriate basic training aimed at better preparing medical students for their role in prevention of smoking.

La prévention du tabagisme représente une priorité de santé publique à l'échelle mondiale. Le médecin constitue un acteur important dans cette prévention, mais les données de la littérature indiquent que les études médicales de base ne le préparent pas à cet effet.

Dans ce cadre, une étude a été menée en 1997 auprès des étudiants de la faculté de médecine de Monastir (Tunisie), explorant leurs comportements et attitudes vis-à-vis du tabac ainsi que la perception de leur rôle dans la lutte. L'étude a intéressé 93,3 % (N = 501) de l'ensemble des étudiants inscrits en 1 ^re , 4 ^e et 5 ^e année médecine. La prévalence du tabagisme est de 33 %, avec 15 % de fumeurs occasionnels. Au niveau des connaissances, les étudiants connaissent les effets du tabac sur les coronaires et les bronches, mais 2/3 d'entre eux ignorent son rôle sur le cancer de la vessie. Au niveau des attitudes ils ne mettent en garde les patients que s'ils présentent des pathologies liées au tabac. La moitié des étudiants estime ne pas être suffisamment préparée pour prendre en charge des fumeurs et recommandent une formation spécifique. Ceci doit amener les responsables à concevoir et intégrer une formation appropriée de base afin de mieux préparer l'étudiant à la prévention du tabagisme.