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Histoire cytologique des cancers du col utérin diagnostiqués en France en 2006 - 28/09/07

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2007.07.019 
J.-C. Boulanger a, , R. Fauvet a, S. Urrutiaguer a, Y. Drean a, H. Sevestre b, O. Ganry c, C. Bergeron d, 1, J. Gondry a
a Centre de gynécologie-obstérique (CGO), CHU d'Amiens, 124, rue Camille-Desmoulins, 80054 Amiens cedex 01, France 
b Service d'anatomopathologie, CHU d'Amiens, place Victor-Pauchet, 80000 Amiens, France 
c Service d'épidémiologie et biostatistiques, CHU d'Amiens, place Victor-Pauchet, 80000 Amiens, France 
d Laboratoire Pasteur-Cerba, 95066 Cergy-Pontoise cedex 09, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

L'incidence du cancer du col utérin a diminué de façon très significative depuis l'introduction du dépistage cytologique, mais les chiffres stagnent depuis ces dix dernières années. Pour en expliquer les raisons, nous avons effectué une enquête sur l'histoire cytologique des cas observés en France en 2006.

Matériel et méthode

Un questionnaire extrêmement simple centré sur la pratique des frottis de dépistage, à remplir pour chaque cas de cancer invasif observé en 2006, a été envoyé à tous les membres de la Société française de colposcopie et de pathologie cervicovaginale (SFCPCV).

Résultats

Cinq cent vingt-quatre cas ont été colligés: deux tiers sont observés chez des femmes qui n'ont jamais pratiqué de frottis cervico-utérin ou qui en ont bénéficié à intervalle toujours supérieur à trois ans. Mais 27% ont un frottis rendu normal dans les trois dernières années.

Discussion et conclusion

Cette étude démontre une fois de plus que le premier facteur de risque de cancer du col est l'absence de dépistage. Mais 27% sont des faux-négatifs, et même 45% chez les femmes de moins de 45 ans. La première urgence est donc l'organisation du dépistage. Mais la responsabilité croissante des frottis faux-négatifs pose le problème du contrôle de qualité de la cytologie ou de l'adoption d'un nouveau test.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objective

After a significant decrease of the incidence of invasive cervical cancer with the practice of cytologic screening, the numbers remain the same nowadays. To explain the reasons for that, we performed a survey of the cases of invasive cervical cancer observed in France in 2006.

Material and method

A questionnaire about screening practice was sent to every member of the French Society of Colposcopy (SFCPCV) to fill out for every invasive cancer diagnosed in 2006.

Results

Five hundred and twenty-four cases were collected: 2/3 of them never had a pap smear or were under screened. Indeed 27% had a labelled normal smear in the last three years.

Discussion and conclusion

As many others, this study shows that the first risk factor remains the lack of screening. But, 27% are false negative pap smears and it is even 45% under 45 years. The first thing to do is an organized mass screening but the increasing number of false negatives raises the question of the quality control of the cytology, or else to turn to a new test.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer invasif du col utérin, Dépistage, Frottis cervico-utérin, Frottis faux-négatifs

Keywords : Invasive cervical cancer, Screening, Papanicolaou (pap) smear, False negative pap smear


Plan


 Cet article fait suite à la communication présentée par J.-C. Boulanger lors du 30e Congrès national de la Société française de colposcopie et de pathologie cervicovaginale (SFCPCV), à Amiens, les 19 et 20 janvier 2007 (Ndlr.).


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Vol 35 - N° 9

P. 764-771 - septembre 2007 Retour au numéro
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