Les relations entre infection par HIV et endocrinopathies ont été suggérées à partir de constatations autopsiques et cliniques. En effet, certains symptômes de la maladie, amaigrissement, anorexie, nausées, vomissements, diarrhées, hypotension, sont compatibles avec ceux d'une insuffisance hypophysaire ou surrénale aiguë. Quelques publications font état de lésions endocriniennes multiples dont le mécanisme reste discuté : déficit du système immunitaire dont on connaît l'implication dans la régulation endocrinienne ou plus banalement conséquence directe d'une infection opportuniste localisée dans une ou plusieurs glandes endocrines ? Le débat reste ouvert dans la mesure où les études systématiques de la fonction endocrine sont rares et moins indiscutables que les études anatomo-pathologiques.

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