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Retentissement professionnel de la chirurgie pour rupture de coiffe des rotateurs par accident de travail ou maladie professionnelle : une série de 262 cas - 10/06/11

Doi : 10.1016/j.rcot.2011.03.013 
L. Nové-Josserand , J.-P. Liotard, A. Godeneche, L. Neyton, F. Borel, B. Rey, E. Noel, G. Walch
Unité de l’épaule, Centre orthopédique, 24, avenue Paul-Santy, 69008 Lyon, France 

Auteur correspondant..

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Résumé

But

L’objectif de l’étude était d’établir le devenir professionnel des patients opérés d’une réparation de la coiffe des rotateurs en accident de travail (AT) ou maladie professionnelle (MP) et de mettre en évidence les facteurs influençant la reprise du travail et ses conditions. Hypothèse : la reprise du travail est possible pour cette catégorie de patients.

Patients et méthodes

L’étude, sur questionnaire renvoyé par courrier, portait sur 262 épaules chez 254 patients en AT/MP opérés entre 2000 et 2005. L’âge moyen était de 50,5±6,4ans. Les critères analysés étaient : la situation professionnelle (régime général, profession indépendante, fonction publique), la catégorie professionnelle (non-manuelle, manuelles, manuelle lourde), la lésion tendineuse et la technique chirurgicale (ciel ouvert, mini-open, arthroscopie).

Résultats

La reprise du travail était observée dans 59,5 % des cas. Les causes d’absence de reprise (40,4 %) étaient : départ à la retraite (14,1 %), arrêt pour une autre raison médicale (10,3 %), conséquence de l’épaule opérée (16 %). L’âge influençait la reprise du travail (p<5,10−4). La catégorie professionnelle, la lésion tendineuse n’influençaient pas la reprise du travail mais la durée d’arrêt de travail. La situation professionnelle, la technique chirurgicale influençaient la reprise du travail mais pas la durée d’arrêt de travail.

Conclusion

L’âge est le facteur déterminant pour la reprise du travail. Le départ à la retraite semble l’option la plus courante à partir de 55ans. L’arthroscopie semble permettre une diminution de l’influence de l’AT sur le résultat en particulier sur la durée de l’arrêt de travail. Il faut savoir évaluer en préopératoire qu’un patient pourra reprendre son travail ou non en fonction des caractéristiques professionnelles et lésionnelles et savoir accepter un délai de reprise plus long en fonction de la catégorie professionnelle (travail manuel) et de la lésion tendineuse. La connaissance des facteurs influençant la reprise du travail et ses conditions améliore la prise en charge des patients.

Niveau de preuve

Niveau IV – étude rétrospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Coiffe des rotateurs, Rupture, Réparation, Accident de travail, Maladie professionnelle, Travail


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 97 - N° 4

P. 361-367 - juin 2011 Retour au numéro
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