Acute drug-induced dystonia: Emergency department presentation and management - 03/09/25
, Mohamed Kilani a, b, Hafedh Thabet a, bSummary |
Introduction |
Acute drug-induced dystonia (ADID) is a neurological presentation triggered primarily by antipsychotics, leading to focal rigidity, oromandibular dystonia, torticollis, and opisthotonos. This study aimed to describe dystonic manifestations in emergency department patients and evaluate severity and management strategies.
Methods |
A retrospective study (2022–2024) at the emergency department of Mahmoud Yaacoub Center for Urgent Medical Assistance included patients with ADID. Patients’ demographics, clinical manifestation, severity parameters and treatment data were collected and analyzed.
Results |
We included 160 patients (median age 30, 71.8% male). Antipsychotics, especially Haloperidol (61.2%), were the main drugs involved. Common symptoms included focal rigidity (23.7%) and oromandibular dystonia (21.2%). Severe cases (18.1%) involved neurological alteration (7%), rhabdomyolysis (8.7%), and renal failure (4.4%). Treatment included benzodiazepines (36.2%) and anticholinergics (23.7%). Psychiatric history was linked to a higher risk of severe dystonia (P=0.051, OR=1.74), with prior suicide attempts showing the greatest increase (P=0.011, OR=5.28). In contrast, substance abuse (P=0.046, OR=0.43), antipsychotic use (P=0.012, OR=0.41), especially haloperidol (P=0.051, OR=0.51), were associated with lower risk.
Conclusion |
ADID mainly affects young males, with antipsychotics as the leading cause. While psychiatric history increased the risk of severe dystonia, substance abuse and antipsychotic use were linked to reduced risk.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
La dystonie aiguë induite par les médicaments (DAIM) est une manifestation neurologique principalement déclenchée par les antipsychotiques, se traduisant par une rigidité focale, une dystonie oromandibulaire, un torticolis et un opisthotonos. Cette étude visait à décrire les manifestations dystoniques chez les patients admis aux urgences et à évaluer la gravité ainsi que les stratégies de prise en charge.
Méthodes |
Une étude rétrospective (2022–2024) menée aux urgences du centre Mahmoud Yaacoub d’aide médicale d’urgence a inclus des patients présentant une DAIM. Les données démographiques, cliniques, les paramètres de gravité et les traitements administrés ont été collectés et analysés.
Résultats |
Nous avons inclus 160 patients (âge médian de 30 ans, 71,8 % d’hommes). Les antipsychotiques, en particulier l’halopéridol (61,2 %), étaient les principaux médicaments impliqués. Les causes d’intoxication étaient majoritairement l’usage récréatif (41,2 %) et les tentatives de suicide (20,6 %). Les symptômes les plus fréquents étaient la rigidité focale (23,7 %) et la dystonie oromandibulaire (21,2 %). Les cas sévères (18,1 %) comprenaient des altérations neurologiques (7 %), une rhabdomyolyse (8,7 %) et une insuffisance rénale aiguë (4,4 %). Le traitement reposait sur les benzodiazépines (36,2 %) et les anticholinergiques (23,7 %). Des antécédents psychiatriques étaient associés à un risque accru de dystonie sévère (p=0,051 ; OR=1,74), les tentatives de suicide antérieures représentant le facteur de risque le plus élevé (p=0,011 ; OR=5,28). À l’inverse, l’usage de substances (p=0,046 ; OR=0,43), l’utilisation d’antipsychotiques (p=0,012 ; OR=0,41), en particulier l’halopéridol (p=0,051 ; OR=0,51), étaient associés à un risque réduit.
Conclusion |
La DAIM touche principalement les hommes jeunes, les antipsychotiques représentant la cause principale. Bien que les antécédents psychiatriques augmentent le risque de dystonie sévère, l’abus de substances et l’usage d’antipsychotiques semblent associés à un risque moindre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Intoxication, Dystonia, Emergency department, Drug
Mots clés : Intoxication, Dystonie, Urgences, Médicament
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