Le diabète sucré type 2 est caractérisé par un profil métabolique particulier marqué par la constellation d’un certain nombre d’anomalies qui pourraient être délétère sur le plan cardiovasculaire.

L’objectif de ce travail est de d’analyser le statut métabolique des patients DT2 suivis dans notre service.

Étude rétrospective descriptive portant sur 1236 dossiers de patient DT2 adulte suivis à la consultation d’endocrinologie de l’EHU d’Oran colligés durant la période janvier 2011 et décembre 2013.

Le sex-ratio H/F est de 0,49, la moyenne d’âge était de 59,1±0,4ans, la durée moyenne du diabète est de 7,1±0,4. L’IMC moyen est de 29,2±0,3kg/m² ; 61,3 % était sous antidiabétiques oraux, 17,9 % sous insuline et 20,7 % sous traitement mixte avec une HbA1c moyenne de 7,5±0,1 %.

L’HTA était retrouvé dans 59 % des cas avec une PAS moyenne de 127,71±1,46mmHg et une PAD moyenne de 73,04±0,94mmHg. La dyslipidémie était retrouvé dans 60 % des cas avec une hypertriglycéridémie dans 42,6 % des cas, une hypoHDLémie dans 33,6 % cas et hyperLDLémie dans 29 % des cas. la cholestérolémie moyenne était de 1,85±0,04g/L, la tréglycéridémie moyenne=1,51±0,06g/L, Hdlémie moyenne=0,46±0,02 et le LDL moyen=1,14±0,04g/L.

Parmi les patients, 27,2 % étaient sous statine et 1,8 % sous fibrate.

Le profil métabolique de nos patients se rapproche de celui décrit dans la littérature avec une fréquence élevée d’HTA et un profil lipidique dominé par une hypertriglycéridémie et hypohdlémie, le dépistage précoce de ces anomalies permet de réduire leur impact négatif sur le pronostic cardiovasculaire.